Une femme et des deux filles ont été récupérées du puits.
Le commandant du "front des rebelles de la Syrie", Jamal Maarouf, a expliqué dans un communiqué l'histoire des corps découverts dans un puits dans le village de Deir Sonbol, son village natal, et dans le siège du commandement des rebelles dans la province d'Idleb.
Dans le communiqué, posté par plusieurs sites de l'opposition, le porte-parole du front des rebelles de la Syrie, Nidal Ramadan Sbeih, confirme que Maarouf est "le fils de la révolution dès ses premiers jours et n'est pas quelqu'un comme les autres nouveaux révolutionnaires. Il est passé par des épreuves que les autres rebelles n'ont pas connues, et ceci l'a poussé à tuer plusieurs mercenaires de la révolution dans le mont de Zawiya".
"Le front a tué certains informateurs du régime qui sont derrière le meurtre du peuple syrien. De plus, lorsqu'il a combattu la bande de Baghdadi qui a apostasié les musulmans et légitimé l'effusion de leur sang, Maarouf a tué beaucoup d'entre eux. Et il n'y a pas de place pour se débarrasser de ces corps autre que les puits et les fosses communes", ajoute le texte du communiqué.
Selon le porte-parole du front, "si ces incidents se répètent, Jamal Maarouf se comportera de la même façon".
Le front al-nosra diffuse une vidéo de corps d'une femme et deux enfants
Le communiqué du front des rebelles de la Syrie a également évoqué l'histoire de la femme appelée Inaam el-Omar et de ses deux fillettes qui ont été récupérées du puits.
Originaire du village Shanane, le mari de ladite femme, "Awad Chouhoud, a été tué aux premiers jours de la révolution pour avoir été un informateur au profit du régime d'Assad. Le front a pris en charge cette femme et ses filles mais malheureusement celle-ci avait une mauvaise réputation et l'un de ses proches a voulu la liquider. Mais elle a fait exploser une bombe provoquant sa mort et la mort de ses deux filles, âgées de six et de sept ans".
Le communiqué a exhorté le front al-nosra d'ouvrir une enquête pénale indépendante dans cette affaire, démentant les informations sur la découverte d'argent et de stupéfiants dans les bureaux de Maarouf.
Source: al-Akhbar