L’Imam de la mosquée al-Qods à Saida, cheikh Maher Hammoud a estimé que "les Kharijites d’aujourd’hui ne sont pas ceux hier car ils sont soutenus et financés par l’étranger"
L’Imam de la mosquée al-Qods à Saida, le dignitaire religieux sunnite, cheikh Maher Hammoud a dénoncé à la fin de la réunion du Rassemblement nationale à Saida, au Liban-sud, « la nouvelle carte politique qui se dessine pour notre pays qui est pire que l'accord Sykes-Picot », soulignant que « peu importe combien l'extrémisme hausse sa voix car en fin de compte, il est construit sur des illusions et sur une déformation de la nature de l’Islam, certes il a su profiter du soutien de l’Occident et des États-Unis dans la région, mais tôt ou tard il s’éteindra face aux États-Unis qui constatent aujourd'hui, son réel danger ».
Et de poursuivre : « ce qui se passe aujourd'hui avec ces terroristes nous rappellent les Kharijites d’hier qui avaient tué et vidé l’Islam de son sens, à la différence que les Kharijites d'aujourd'hui ne sont pas ceux hier car ils sont soutenus et financés par l'étranger et leur présence coïncide avec une absence des institutions étatiques et une fissure au sein des sociétés arabes et islamiques qui souffrent de désunion et de pauvreté » .
Concernant ce qui se passe en Palestine occupée, cheikh Hammoud a condamné « les tentatives de l’occupation israélienne d’occuper la mosquée Al-Aqsa, en empêchant les pratiquants de pénétrer dans la mosquée pour prier ».
Il a félicité « le peuple palestinien pour leur détermination, leur patience et leur héroïsme durant de longues années en Cisjordanie et à Gaza », « exhortant les Arabes et tous les musulmans et le monde libre de soutenir les Palestiniens et al-Qods »..
Sur le plan sécuritaire, le Rassemblement national a estimé que la « prorogation du Parlement ne constitue pas la meilleure solution, souhaitant que le Président du Parlement Nabih Berri puisse trouver une loi qui tient compte de la représentation populaire et un prélude à la réforme politique dans le pays ».
Enfin concernant le dossier des soldats libanais enlevés, cheikh Hammoud a exprimé « sa sympathie avec leurs familles », estimant que « la solution à cette crise est un retour à la règle d'or « l'armée peuple et résistance », et qui se traduit à travers les positions des parents à Tripoli , dans la Bekaa et à Saida , qui ont exprimé leur soutien et leur confiance en l'institution militaire ».