26-11-2024 10:41 PM Jerusalem Timing

Iran : retour à l’époque d’avant l’accord de Genève, un "scénario dangereux"

Iran : retour à l’époque d’avant l’accord de Genève, un

Selon le ministre des affaires étrangères iranien, M. Zarif, "il y a encore un écart" entre les parties sur ces deux sujets.

Le négociateur nucléaire iranien, Abbas Araqtchi,a réitéré que "le retour aux conditions d'avant l'accord  de Genève est un scénario dangereux .

"Personne ne réclame le retour aux conditions d'avant l'accord de Genève, parce que ce sera un scénario dangereux pour tous", a-t-il dit.

 Araqtchi a ajouté que "l’accord nucléaire entre l'Iran et l'Occident serait en faveur des deux côtés et de l'ensemble de la région".

«Voilà pourquoi nous sommes sérieux et que nous voyons cette gravité de l'autre côté. Nous sommes, tout deux, à la recherche d'un accord. L'accord est disponible et pas difficile à atteindre».

Araqtchi a noté que "si l'autre partie montre plus de bonne volonté, dans les négociations, et arrête les illusions, sur la question nucléaire iranienne, l'accord serait très proche".

Ailleurs, en ce qui concerne la tenue de ce cycle de négociations, à Oman, il a dit: "Oman a joué un rôle très bon et positif, dans les négociations nucléaires".

A ce titre , les Etats-Unis et l'Iran cherchaient dimanche à Mascate à progresser sur le dossier du nucléaire iranien avant la date butoir
du 24 novembre.
   
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif se sont retrouvés dans la capitale omanaise pour des discussions dirigées par la représentante ad hoc de l'Union européenne Catherine Ashton.
   
Elles visent à s'approcher d'un accord global qui mettrait fin à plus de dix ans de crise nucléaire. Malgré ses dénégations, l'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil.

L'accord recherché par les Occidentaux doit permettre de lever ces inquiétudes en échange de la levée des sanctions contre Téhéran.
   
Les deux principaux sujets de divergences portent sur la taille du futur programme d'enrichissement d'uranium de l'Iran -industrielle selon Téhéran, réduite selon les Occidentaux- ainsi que sur le calendrier et le mécanisme de suppression des sanctions internationales.
   
"Il y a encore un écart" entre les parties sur ces deux sujets, a déclaré dimanche M. Zarif, cité par l'agence officielle Irna."Si l'autre partie fait preuve de bonne volonté politique, on pourra aboutir à un accord".
   
"Depuis (des réunions fin septembre à) New York, nous avons décidé de nous concentrer sur les solutions au lieu de nous concentrer sur les différences", a-t-il ajouté, cité par la télévision d'Etat.

Cela dit,  le Président du parlement iranien, Ali Larijani a affirmé que «le règlement de la question nucléaire aura un impact sur les questions régionales»..

«Il est rationnel que les deux parties souhaitent parvenir à un accord, en matière nucléaire, par le biais de négociations sérieuses», a-t-il affirmé .

«Suivant la Fatwa du Guide suprême de la Révolution islamique, l’Iran ne se dirigera pas vers l’arme nucléaire. C’est un point, qui doit être, sérieusement, pris en compte par les 5+1, car cette Fatwa, (décret religieux), est au-dessus de toute loi», a-t-il, encore, indiqué.  

«L’Iran acceptera les surveillances internationales, dans le cadre des lois internationales, et en dehors de cela, il n’acceptera rien», a-t-il réitéré.