24-11-2024 01:32 AM Jerusalem Timing

Le don saoudien au Liban : la France veut « voler » une commission

Le don saoudien au Liban : la France veut « voler » une commission

Une commission de 5 pour cent de la valeur totale de la transaction soit 150 millions de dollars censés revenir à la partie médiane française représentée par l’entreprise française Odas..

Il semble qu’un bras de fer s’est installé entre la France et l’Arabie-saoudite concernant le don saoudien de trois milliards de dollars à l’armée libanaise..

En effet, selon des informations propres au quotidien libanais alAkhbar la France  insiste à imposer ses  conditions pour faire réussir la transaction, surtout la question de la commission. Alors que l’Arabie-saoudite a insisté sur la nécessité de ne pas payer de commission à quiconque dans un souci évident de supprimer sa mauvaise réputation  de commissionnaire dans toute affaire de ventes d'armes.

Ce qui ne plait aux Français qui exigent  en contrepartie une commission de 5 pour cent de la valeur totale de la transaction soit 150 millions de dollars censés revenir à la partie médiane française représentée par  l’entreprise publique française Odas dans de telles transactions. Une société «de nature gouvernementale», créée par les Français pour garantir  les commissions dans  «leurs poches».

Or, malgré les tentatives des Saoudiens de bloquer la transaction à cause de cette commission, les Français ont  insisté sur leur commission, ce qui finalement  à la fin.

Il est à noter que le montant de 150 millions de dollars suffit à l’armée libanaise pour s’équiper d’avions  pour effectuer des missions de lutte «contre le terrorisme.»

D'autre part, la détermination du régime saoudien de conclure cette transaction selon leurs conditions à travers la signature par le  ministre des Finances de l'accord a révélé les divergences d’opinions, surtout après les accusations qui ont été adressées au président de  la Cour royale Khaled Tuwaijri qui a insisté à obtenir une  commission. Accusations qui ont été renforcées par des rumeurs selon lesquelles  l'accord se fera entre le ministère de la Garde nationale confiée au fils du roi saoudien Abdullah bin Mouteeb et la partie française, en raison de la bonne relation qui existe entre Tuwaijri et Mouteeb.

Mais ce s’est passé c’est que les Saoudiens ont fait passer la transaction par la voie officielle, à savoir, par l'intermédiaire du ministère des Finances, comme si ces armes étaient achetées sur le compte de  la Garde royale.

Dans le même cadre, l'ancien président de la République Michel Sleimane se rend à Paris pour une visiste officielle où il rencontrera le président François Hollande. Selon alAkhbar, l’ex-président Sleimane a l'intention de demander des compensations  en échange  de la non-prolongation de son mandat,  à savoir sa nomination en tant que Secrétaire général de l'Organisation des pays francophones.  Selon des sources diplomatiques, il compte lors de sa  visite remercier Hollande, après avoir appelé le roi  d’Arabie et l'a remercié pour la mise en œuvre de cette transaction au profit de l'armée libanaise.

Au niveau sécuritaire, l'armée a arrêté le chef du conseil militaire de l’Armée syrienne libre le Colonel Abdullah Rifai, alors qu’il tentait de traverser un barrage de l’armée à Ersal au nord du Liban.  Rifai  a essayé d'entrer avec une fausse identité libanaise.

De même, l’armée a  arrêté à Ersal et Harbatta, Jomrok J. et Abdelrahim A. en tant que suspects. Le commandement de l'armée a annoncé dans un communiqué que le soldat fugitif (armée libanaise) Omar Khaled Chamtyeh s’est rendu à la direction des renseignements de la région du nord. Chamtiyeh avait déclaré lors de son apparition sur  une vidéo qu’il rejoignait les rangs du front alNosra.
 
L'armée a également arrêté dans la région alAbda , Mahmoud M. et Mohammed M., pour avoir  tiré sur les forces de l’armée  dans le nord le mois dernier. Enfin dans la région de Zraghrta, dix Syriens ont été arrêté pour s’être infiltrer dans le  territoire libanais illégalement.