Avec les Palestiniens, cette agence est l’un des bras de la normalisation avec l’ennemi sioniste.
Les bureaux de l’agence USAID, qui se présente comme étant une agence américaine pour le développement international (United States Agency for International Development) ont été sommés de fermer leurs portes en Equateur après 53 ans de présence. La décision a été prise par les autorités équatoriennes en décembre 2013 avec pour raison l’immixtion de l’agence dans les affaires internes du pays, sous prétexte de vouloir promouvoir la démocratie.
En Amérique Latine, dont les pays ont souffert pendant longtemps des ingérences de l’impérialisme américain, d’autres pays avaient précédé l’Equateur.
La Bolivie en mai 2013. Son président Evo Morales avait accusé cette organisation qui est restée pendant 49 ans dans e pays d’agir pour « pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux ». «Plus jamais l'USAID, qui manipule, qui utilise nos frères dirigeants, qui utilise des camarades de la base en leur donnant des aumônes ! », a-t-il également accusé.
Le Venezuela avait fait la même chose en 2010, date à laquelle son gouvernement a interdit à toutes les organisations non gouvernementales d’accepter un financement de l’étranger.
Quel est l'objectif de cette agence : choisir entre autre des élites de jeunes et les entrainer pour qu’ils deviennent des leaders politiques.
En août 2014, l’agence de presse américaine Associated Press a révélé l’existence d’un plan de l'USAID visant à renverser le régime cubain. Cette opération clandestine a consisté de 2009 à 2012 à envoyer des jeunes en provenance du Venezuela, du Pérou et du Costa Rica sur des campus universitaires de l’île sous couvert d’y organiser des ateliers sanitaires de prévention du VIH et identifier des leaders potentiels d’une alternative au régime communiste.
En dehors de l'Amérique Latine, cette agence a été expulsée de la Russie. Egalement pour ses ingérences incongrues.
La manoeuvre empruntée par couvrir ses activités: promouvoir des organisations non gouvernementales dont les activités sont principalement liées à des projets de développement.
Justement l’agence qui se présente selon Wikipedia comme étant «indépendante du gouvernement des États-Unis chargée de développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde » travaille sous la supervision du président américain, du département d'État et du Conseil de sécurité nationale, toujours selon Wikipedia!!
Une étude réalisée en 2011 par le centre palestinien Majed assure que cette agence agit contrairement à ses objectifs de façade, affichés depuis sa création dans les années 50 du siècle dernier, en prétendant offrir les assistances humanitaires aux Etats et aux peuples nécessiteux ou sinistrés ou en soutenant la politique des Etats-Unis qui est de propager « la démocratie, le capitalisme et le libre-échange ».
Selon Majed, cette agence est l’une des plus dangereuses pour les mouvements de libération et de résistance aux occupations dans le monde. Elle exerce des activités clandestines d’espionnage qui servent ses politiques.
Dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, elle ne recrute que ceux qui répugnent la résistance et ceux qui sont disposés à consommer des produits israéliens et américains. Comme il en a été pour les hommes d’affaires palestiniens qui voulaient réaliser des projets dans la Bande de Gaza. Toute aide n’est accordée qu’en acceptant de normaliser avec l’ennemi sioniste.
Ses appels en faveur à l’attachement aux principes de la démocratie se sont avérés fallacieux, lorsqu’elle a rejeté les résultats du scrutin législatif palestinien de 2006 remporté par le Hamas.
En 2012, l’USAID s’est chargé d'édifier un réseau de routes en Cisjordanie occupée de sorte que les Palestiniens n’empruntent plus les chemins traditionnels et que leurs déplacements ne soient pas visibles par les colons sionistes.
Dans le monde arabe, son rôle devrait être aussi louche que pervers. Comme au Liban où ses activités se font dans tous les domaines: agricole, élevation, industriel, environnement,.., voire même médiatique.
Mais aucun d'eux n'a osé l'expulser, ni au moins la stigamtiser.