Plusieurs personnes ont été blessées dans les heurts qui ont repris samedi dans certaines parties de Douma.
Des affrontements ont éclaté vendredi dans la ville assiégée de Douma, près de Damas, après une attaque d'habitants affamés contre des stocks de nourriture contrôlés par un groupe rebelle.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les affrontements ont commencé lorsque des habitants de la ville syrienne ont tenté d'entrer dans un dépôt des rebelles de la brigade de "l'Armée de l'Islam".
"Les gardiens de l'entrepôt ont ouvert le feu contre les citoyens dont certains ont répondu en faisant feu également", a précisé l'ONG.
Plusieurs personnes ont été blessées dans les heurts qui ont repris samedi dans certaines parties de Douma.
"Les habitants ont faim, ils sont assiégés et ils disent que l'Armée de l'islam ne distribue la nourriture et les médicaments qu'à ses combattants", a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Bastion rebelle au nord-est de la capitale, Douma est assiégé par les forces syrienne depuis plus d'un an et ses habitants souffrent de pénuries de nourriture et de médicaments.
Par ailleurs, toujours à Douma, un tribunal rebelle a condamné pour la première fois un homme à la décapitation, selon Abdel Rahmane.
L'homme décapité vendredi a été jugé pour "blasphème, de traiter avec le régime, de trafic de drogues et d'adultère" par un tribunal rebelle de la
Ghouta orientale où est située la ville, a précisé l'Obervatoire.
Les groupes terroristes comme le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, et le groupe de l'Etat islamique (EI) ont régulièrement recours à la décapitation dans les régions syriennes qu'ils contrôlent.