23-11-2024 10:09 PM Jerusalem Timing

L’armée irakienne reprend du terrain aux terroristes

Soldats et combattants chiites ont rencontré peu de résistance pour reprendre le barrage d’Adhaim, l’un des plus grands du pays, selon un journaliste de l’AFP sur place.



 Les forces irakiennes ont enregistré samedi un troisième succès en une semaine face au groupe terroriste de l'EI ou Daesh en brisant le siège par les terroristes de la principale raffinerie du pays.


 L'armée avait déjà remporté une victoire significative vendredi reprenant la ville de Baïji, à 10 km de là, dans le nord de l'Irak. Et mercredi, elle était parvenue à chasser les terroristes du barrage d'Adhaim, dans l'est du pays.


   "Les forces irakiennes (...) ont atteint l'entrée de la raffinerie", a déclaré à l'AFP le gouverneur de la province de Salaheddine, Raad al-Joubouri.


   Cet immense complexe était assiégé depuis plusieurs mois par l'EI, qui avait réussi à y pénétrer mais sans en prendre le contrôle.
   La raffinerie produisait autrefois 300.000 barils par jour, fournissant 50% de la demande locale.


 C'est avec l'aide de combattants chiites et de tribus sunnite que l'armée a pu reprendre Baïji, la plus grande ville perdue par les terroristes depuis juin.
   Ce succès devrait aider à isoler davantage les miliciens à Tikrit, plus au sud, des autres zones contrôlées par l'EI, en particulier Mossoul, la deuxième ville du pays.
   
Prise d'un barrage


Plus à l'est, soldats et combattants chiites ont rencontré peu de résistance pour reprendre le barrage d'Adhaim, l'un des plus grands du pays, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Dempsey en Irak


Dans la capitale irakienne, le général Martin Dempsey, le chef d'état-major des armées américaines, devait rencontrer des hauts gradés américains et des responsables irakiens, dont le Premier ministre Haïdar al-Abadi.

"Le but premier de cette visite de constater la situation sur le terrain, de participer à des briefings et d'avoir un meilleur aperçu d'où en est la campagne", a indiqué son porte-parole, le colonel Ed Thomas.  


Cette visite intervient quelques jours après l'annonce par le président américain Barack Obama d'une "nouvelle étape" en Irak. Pour cela, il a approuvé l'envoi de 1.500 conseillers militaires supplémentaires, portant les effectifs
américains à 3.100 en Irak.