Toute tentative d’arracher le voile intégral sera une occasion pour lancer une campagne contre l’Etat.
Des cellules takfiristes composées de femmes ont été formées et s’activent depuis un certain temps dans le Nord Liban. C’est ce que révèlent des sources sécuritaires au journal libanais ad-Diyar.
« Le port du voile intégral est le facteur le plus dangereux de cette organisation féminine, puisqu’il cache la femme et rend impossible toute vérification de son identité. De plus, si quelqu’un tente de vérifier l’identité d’une de ces femmes en lui enlevant le niqab, ceci pourra soulever un tollé sous le titre de l’atteinte aux signes religieux », soulignent ces sources.
« Les éléments de ce groupe, qui semble être une branche d’al-Qaida, effectuent des entrainements militaires et sécuritaires et certaines femmes possèdent actuellement une grande expertise dans les tirs. La mission de ce groupe est d’attirer les filles et les convaincre de porter le niqab en échange de grosses sommes d’argent. Ce groupe commence à gagner d’ampleur dans plusieurs régions du Nord Liban, à commencer par Tripoli ».
Par ailleurs, ces mêmes sources estiment que des femmes membres de ce groupe inculquent les autres femmes la doctrine salafiste takfirie et assurent que toute tentative d’arracher le voile intégral sera une occasion pour lancer une campagne contre l’Etat.
Malgré ceci, les sources sécuritaires en question se disent satisfaites de la situation à Tripoli, Menieh et Akkar à l’ombre des mesures prises par l’armée libanaise qui a réinstauré la sécurité et la stabilité dans les régions du Nord, avec un large soutien de la population.