Après la révélation russe, la confirmation du journal Haaretz.
L’armée israélienne a occulté l’échec de son test réalisé sur son système d’interception Hetz-2 le mois de septembre dernier, a révélé le journal israélien Haaretz, et rapporté le journal libanais al-Akhbar.
Selon le journal israélien, le test a été réalisé avec la collaboration du département d’Etat américain dans la base aérienne Belmahim de l’armée de l’air israélienne. Elle se trouve tout au long du littoral de la Méditerranée au sud de Tel Aviv et au nord d’Ashdod.
A cette époque, le ministère de la défense israélien s’était contenté de dire dans son communiqué que "le système d'interception Hetz a été testé il y a quelque temps. Le missile-intercepteur a parcouru toutes les étapes prévues du vol. Le test avait pour but de vérifier la capacité de la nouvelle version du système à parer aux menaces potentielles".
Le système Hetz comporte un radar qui détecte les missiles balistiques tirés vers la Palestine occupée, et transfère ces informations à un centre de contrôle, qui déclenche alors le lancement d’un missile après avoir analysé et calculé la trajectoire du missile balistique à intercepter.
Or l’information de l’échec avait alors été révélée par le porte-parole du ministère russe de la défense qui a indiqué que l’expérience s’est soldée par un échec : « on n’a pas pu intercepter le missile cible qui a été retrouvé en fin de compte au large de la mer », a-t-il dit.
Le journal a indiqué que des sources militaires haut-placées lui avait affirmé a cette époque que le test de lancement du projectile d’interception Hetz-2 ne pouvait être vérifiable immédiatement et qu’il nécessitait un ou deux jours. Mais d’autres sources ont dévoilé que le test a échoué.
Le Haaretz a indiqué avoir contacté le ministère de l’armée pour lui demander une réponse mais les responsables ont refusé de répondre aux questions qui leur ont été adressés, dont celle de savoir pourquoi le ministre s’emploie pour occulter la réalité du test et de ses résultats.
Pourtant la réponse est bien facile. Il faut la chercher dans la politique de dissuasion. D’autant que cet échec vient s'ajouter à celui du dôme de fer qui n'a pu intercepter que le quart des missiles palestiniens durant la dernière guerre contre la bande de Gaza le mois de juillet dernier.