Dans ses discussions avec la communauté musulmane, le gouvernement a convenu de donner plus de visibilité à l’intégration des personnes issues de l’immigration, particulièrement par l’emploi.

  Le Québec, confronté à la radicalisation de certains individus, veut travailler avec la communauté musulmane pour éloigner les jeunes de "projets maléfiques" afin d'écarter les risques d'actes terroristes, a expliqué lundi le Premier ministre Philippe Couillard.
   
Une réflexion et un travail doivent être faits "sur notre société pour mettre en place un environnement qui éloigne les jeunes de ce genre de projets maléfiques", a déclaré le chef du gouvernement de la province francophone en faisant référence aux actes de terrorisme sur le sol canadien il y a quelques semaines.
   
Au Québec le 20 octobre, un jeune Québécois aux idées proches des milieux islamistes, avait écrasé un militaire avec son véhicule avant d'être abattu par la police. Deux jours plus tard, un autre jeune au profil identique avait assassiné à Ottawa un autre militaire avant lui aussi de tomber sous les balles des policiers au Parlement.
   
Comme d'autres pays occidentaux, le Canada fait face au problème de dizaines de ses ressortissants partis rejoindre les rangs de jihadistes en Syrie ou en Irak ou qui sont candidats au départ comme l'étaient les deux jeunes auteurs des attaques fin octobre.
   
Philippe Couillard a estimé nécessaire "d'orienter nos jeunes vers les bons réseaux" en intervenant à plusieurs niveaux "là où vivent des jeunes", dans le milieu éducatif, dans les entreprises et dans les lieux de culte.
   
Dans ses discussions avec la communauté musulmane, le gouvernement a convenu de donner plus de visibilité à l'intégration des personnes issues de l'immigration, particulièrement par l'emploi. Selon M. Couillard, il faut s'appuyer sur "un modèle de personnes intégrées dans des positions visibles..