Le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal a affirmé que le premier porte-hélicoptères construit en France pour les forces navales russes, le Vladivostok, bat toujours pavillon français.
Les marins de l’armée russe qui sont en fonction à Saint-Nazaire sur le porte-hélicoptères Vladivostok, n’ont plus accès à son bord depuis ce matin, rapporte le quotidien français Ouest-France.
Des sources proches du dossier, cités par le journal, ont confirmé cette information, indiquant que 550 marins russes qui constituent le futur équipage du Vladivostok, le premier des deux porte-hélicoptères construits aux chantiers navals de Saint-Nazaire, n’ont plus le droit de monter à bord du navire depuis ce lundi.
Cependant, aucune mesure spécifique n’a été mise en place pour faire appliquer cette consigne, note le quotidien.
Pour sa part, le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal a affirmé que le premier porte-hélicoptères construit en France pour les forces navales russes, le Vladivostok, bat toujours pavillon français.
"Je confirme que le bâtiment de projection et de commandement Vladivostok bat pavillon français", a déclaré M. Nadal lors d'un point de presse à Paris.
Vendredi dernier, le Vladivostok a été immatriculé dans le système international d'enregistrement et d'identification des navires comme un bâtiment de guerre battant pavillon russe et amarré dans le port de Saint-Nazaire.
La livraison de ce navire à la Russie reste en suspens. Les autorités françaises, qui tentent d'amener Moscou à modifier sa position sur la crise ukrainienne, affirment que les "conditions ne sont toujours pas réunies" pour remettre le Vladivostok à la partie russe. Moscou a fait savoir à cette occasion qu'il attendrait jusqu'à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et que les montants réclamés seraient rendus publics.
RIA Novosti et La Voix de la Russie