25-11-2024 09:52 AM Jerusalem Timing

BBC : Alep sur le point de tomber entre les mains de l’armée

BBC : Alep sur le point de tomber entre les mains de l’armée

C’est l’avis de la plupart de ses habitants des deux côtés.

«  Alep, va-t-elle finalement tomber entre les mains de l’armée syrienne », cette question a été posée par la correspondante de la radio britannique BBC Lyse Doucet dans un article qu’elle a publié le 14 novembre dernier.

Elle dit tenir ses informations d’habitants des deux côtés de la ville divisée en deux parties : ouest, tenues entre les forces loyales et Est par les forces rebelles.

Tous s’attendent à un tournant, rapporte-t-elle d’un militant médiatique de l’opposition, en faveur des forces gouvernementales.
Celles-ci tiennent en tenaille toutes les lignes d'approvisionnement des régions rebelles, où quelques 300 mille Aleppins vivent toujours, pour les obliger à se rendre. 

Ils sont plusieurs millions dans les quartiers loyalistes de cette ville qui a refusé de rejoindre l'insurrection et s'est fait remarquer par ses manifestations pro Assad.

«  Tout l’élan à Alep est perçu par la majorité comme étant à l’avantage de l’armée syrienne », ajoute ce militant pour la journaliste de la BBS.


Selon la correspondante britannique, les rangs des rebelles sont affaiblis par des luttes intestines et déroutés par d'autres fronts contre le groupe Etat islamique (Daesh) qui contrôle maintenant de larges pans de la Syrie du Nord, y compris les entrées stratégiques d’Alep.

Doucet évoque le témoignage de Farès Shehabi, le chef de la chambre d’industrie d’Alep. Ses usines dans la cité industrielle de cheikh Najjar (Est d’Alep) ont été pillées et transformées en «centre de propagande », selon ses propres termes.
«Nous voulons l'armée pour les exterminer tous. Les gens d'Alep en ont assez», a-t-il insisté.

Interrogé sur l'utilisation par le gouvernement de barils d’explosifs qui ont fait des victimes parmi la population civile, il répond : «  oui, malheureusement il y a des morts parmi les civils, mais ces bombes visent tous les terroristes».

Est également rapporté le témoignage d’une jeune enseignante qui fait partie de ceux qui ont fui les zones de combats et se son refugiés dans les bâtiments de l’Université d’Alep.

Même lassitude chez Duniya. « Je veux juste tout que les choses reviennent comme avant. Tout est mauvais maintenant », lui a-t-elle confié.