Le ministre a précisé que "le retrait du Hezbollah du conflit syrien dépend d’ une décision régionale".
Le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk, a indiqué mardi que "les conditions sécuritaires prévues au Liban étaient pires que tous les incendies qui embrasent la région".
Dans une interview accordée à Sky News, le ministre a précisé que "pour cette raison, il était impossible d'organiser les élections au Liban".
"Plusieurs menaces sécuritaires de grande envergure sont prévues dans la région et au Liban. Peut être d'ici à un an. Et ce qui se traduit à Mossoul en Irak prouve mes propos", a-t-il expliqué.
Le ministre a toutefois affirmé que "la situation sécuritaire au liban est à l'heure actuelle contrôlée par les forces de l'ordre, en dépit de toutes les turbulences régionales et de la présence d'un énorme nombre de refugiés syriens".
Selon les propos du ministre, "il n'y a point d'environnement propice aux groupes terroristes au Liban".
En réponse à une question selon laquelle c'était le Hezbollah qui protégeait le Liban de Daech, le ministre a affirmé que "c'était plutôt l'armée et les forces de sécurité libanaise qui protègent le Liban", notant que "la contribution du Hezbollah dans ce domaine entrainera la confrontation de deux extrémismes antagonistes".
Le ministre a précisé que "le retrait du Hezbollah du conflit syrien dépend d' une décision régionale".
Machnouk a affirmé que "la stabilité politique au Liban ne pourrait être maintenue ni les élections prédisentielles ne pourront réussir sans un dialogue avec le Hezbollah".
Concernant la présidentielle, le ministre a expliqué qu'"elle n'était pas prévue à court ou à long terme, puisqu'un différend d'ordre stratégique oppose toujours les parties libanaises".