26-11-2024 10:16 PM Jerusalem Timing

Nucléaire iranien: Londres doute des chances d’un accord

Nucléaire iranien: Londres doute des chances d’un accord

Londres croit encore possible de repousser la date limite pour parvenir à l’accord final.

La Grande-Bretagne n'est "pas optimiste" quant à la possibilité d'arriver à un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire d'ici lundi, mais croit encore possible de repousser cette date limite, a déclaré mercredi à Riga le chef de la diplomatie de Londres Philip Hammond.

"Je ne suis pas optimiste sur la possibilité d'en avoir fini lundi mais je crois que, si nous faisons quelques pas significatifs, nous pourrions trouver le moyen de repousser la date limite pour parvenir à l'accord final, si nous faisons des progrès dans la bonne direction", a dit le secrétaire d'Etat des Affaires étrangères après avoir rencontré son homologue letton Edgars Rinkevics.

L'Iran et les pays des 5+1 sont entrés mercredi à Vienne dans le détail des discussions, au deuxième jour de leur ultime réunion pour trouver un accord historique sur le programme nucléaire iranien.

Les diplomates du "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et ceux de la République islamique ont jusqu'au 24 novembre pour aboutir.

"Nous voulons fortement voir un accord conclu avec l'Iran, mais nous ne voulons pas de mauvais accord. Il vaut mieux pas d'accord qu'un mauvais accord. Le bon accord avec l'Iran doit nous donner l'assurance que le programme de l'Iran est orienté uniquement vers l'utilisation civile du nucléaire, qu'il n'a pas de dimension militaire et que la capacité d'enrichissement de l'Iran est limitée à un niveau qui ne présente aucune menace sur le plan militaire", a poursuivi M. Hammond.

"Il faudrait une souplesse considérable de la part des négociateurs iraniens dans les quatre ou cinq jours qui viennent pour parvenir à cette entente", a-t-il estimé.

"La récompense est très importante: la remise à zéro des relations entre l'Iran et l'Occident, si nous arrivons à cet accord", a encore observé le chef de la diplomatie britannique.