Mais en général la Chine, tout comme les pays arabes, demeurent nos sources de financement en puissance, malgré la pression exercée sur eux.

Les Etats-Unis font pression sur les banques chinoises et arabes pour leur interdire de desservir les compagnies russes frappées de sanctions, a indiqué aux journalistes Andrei Kostine, le patron de la banque russe VTB, à l'issue d'une conférence organisée par la Chambre de commerce et d'industrie de Stuttgart, en Allemagne.

D'après ses informations, des émissaires américains qui arrivent dans des pays arabes ou en Chine réunissent les dirigeants des banques et les menacent de sanctions, rapporte TASS.

"Il faut en tenir compte. Personne ne veut faire le second tome de BNP Paribas" (la plus grande banque française sanctionnée par les Etats-Unis à hauteur de 9 milliards de dollars pour avoir rompu l'embargo américain décrété contre Cuba, l'Iran et le Soudan), a dit M. Kostine.

Dans le même temps, il pense que les institutions financières chinoises placeront de l'argent dans les projets qui les intéressent. "Les Chinois auront l'oeil au bois. La plupart des banques chinoises ont des affaires en Amérique. Ils acceptent plutôt les transactions liées au financement de leurs propres exportations, et je n'y vois aucun problème", a poursuivi le patron de la VTB. "Lorsqu'il s'agit du financement libre, c'est plus compliqué. Mais en général la Chine, tout comme les pays arabes, demeurent nos sources de financement en puissance, malgré la pression exercée sur eux", a-t-il conclu.

La Voix de la Russie