23-11-2024 11:41 PM Jerusalem Timing

Al-Nosra et Daesh ne veulent pas libérer les militaires libanais

Al-Nosra et Daesh ne veulent pas libérer les militaires libanais

Actuellement, les ravisseurs sont en train de construire un nombre de chambres et de logements dans les jurds par des matériaux de construction qui leur parviennent du Liban!

 
Le comportement des ravisseurs des militaires libanais montre qu’ils ne cherchent pas effectivement à  conclure un accord d’échange.

Les ravisseurs du front al-Nosra  ont haussé le plafond de leurs conditions et menacé de tuer des militaires dans 24 heures si la terroriste détenue Joumana Hmeid,  arrêtée en février dernier alors qu’elle conduisait une voiture piégée d’Aarsal vers l’intérieur libanais,  n’est pas libérée.


A l’ombre de ces menaces, les familles des otages ont déclaré qu’elles allaient bloquer les accès à la capitale Beyrouth.

Des matériaux de construction parviennent aux ravisseurs

Au lieu que l’objectif des ravisseurs soit la conclusion d’un accord d’échange, permettant la libération des détenus terroristes et radicaux dans les prisons libanaises, les soldats libanais sont devenus une source d’  « oxygène » pour le front al-nosra et Daesh (EI).

En effet, les revendications des miliciens terroristes sont presque toutes réalisées. Les aides alimentaires et médicales leur sont toujours acheminées via des passages à Aarsal à chaque visite de la délégation syro-qatarie présidée par le Syrien Ahmad el-Khatib, ce qui leur permet de passer la saison du froid dans cette région montagneuse glaciale.

Par ailleurs, le journal al-Akhbar a révélé que les aides précitées parviennent aux groupes terroristes après les pressions exercées par certaines parties au gouvernement libanais sur l’armée, sous le prétexte d’assurer la protection des militaires enlevés.

Actuellement, les ravisseurs sont en train de construire un nombre de chambres et de logements dans les jurds par des matériaux de construction qui leur parviennent du Liban.

Revendications pas claires

A ce jour, le brouillon des noms présenté par les ravisseurs est toujours en cours d’être étudié. Si la Syrie a assuré au général Abbas Ibrahim (directeur général de la sureté générale) qu’elle est prête à aider le Liban pour libérer ses militaires, elle n’a pas encore affiché  son accord sur la libération de 50 prisonnières en échange de chaque détenu libanais, comme le réclament les miliciens radicaux.

Des sources syriennes citées par al-Akhbar ont indiqué que « les miliciens posent des conditions irréalisables. Dans chaque transaction ils fournissent une liste de noms inexacte, dont la grande partie est prise des pages de socialisation. Et avec le temps, ils baissent au minimum le plafond de leurs revendications ».

Visite d'une délégation qatarie

Il y a quelques jours, les Qataris ont assuré au général Abbas Ibrahim que le chargé de la part du directeur des renseignements Ghanem Kobeissi visitera le Liban dans les prochains jours. Mais des sources ministérielles ont émis des doutes parce qu’il ne s’agit pas de la première fois que les Qataris font de déclaration pareille erronée.

Selon al-Akhbar, le ministre Warl Abou Faour dirige les négociations  avec Daesh via un médiateur à Aarsal, après le rejet par l’EI de la médiation d’Ahmad el-Khatib. Des informations font état de la présentation par Daesh de revendications que l’Etat ne peut en aucun cas accepter.
   
Source: al-Akhbar