15-11-2024 06:38 PM Jerusalem Timing

Les généraux britanniques appréhendent l’enlisement en Libye

Les généraux britanniques appréhendent l’enlisement en Libye

Pour la deuxième fois, l’institution militaire britannique se plaint de l’implication de la Grande Bretagne dans la guerre en Libye.Non sans irriter l4institution politique.

Pour la deuxième fois, l’institution militaire britannique se plaint de l’implication de la Grande Bretagne dans la guerre en Libye.

Ce mardi, le Daily Telegraph a dévoilé le contenu d'une note confidentielle rédigée par le numéro deux de la Royal Air Force (RAF), Simon Bryant, mettant en doute la capacité de l'aviation à mener à bien ses missions en Libye si les opérations devaient se prolonger au-delà de l'été.

Selon le numéro deux des forces aériennes britanniques,  l'engagement britannique en Afghanistan et en Libye mettait une pression "énorme" sur les ressources de la RAF.

Il a également signalé que le moral des aviateurs était "fragile" en raison de la surcharge de travail. Indiquant que la force aérienne a du mal à recruter du personnel et près d’un quart des spécialités manquent, il a révélé que de nombreux secteurs étaient "sous pression".
  
Dans la conclusion de cette note transmise aux députés au mois de mai, avant des critiques similaires émanant le 13 juin du chef de la Royal Navy, l'amiral Mark Stanhope, le marshal Bryant a averti que la capacité de la RAF pour faire face aux situations d'urgence imprévues serait rapidement "érodée" si la campagne de la Libye allait au-delà Septembre.

Selon l’AFP, ces mises en garde ont irrité le Premier ministre britannique David Cameron qui a répété que l'armée avait les moyens de poursuivre sa mission en Libye "aussi longtemps qu'il le faudra".
  
Lors d'une conférence de presse, le chef du gouvernement britannique a marqué son irritation   "Il y a des moments où quand je me lève et que je lis les journaux, je me demande si vous ne devriez pas mener le combat et moi faire le blabla," a-t-il lancé.
  
Il a assuré, qu'après les avoir rencontrés, les responsables militaires sont "absolument d'accord sur le fait que nous pouvons mener cette mission aussi longtemps qu'il le faudra, et que le temps joue pour nous, et contre le camp de Kadhafi".