Actuellement, 135 États reconnaissent la Palestine dans le monde, selon les chiffres palestiniens.
La question de la reconnaissance de la Palestine comme État indépendant est un objectif que poursuit l’Organisation de libération de la Palestine depuis sa création en 1964. Aujourd’hui, la Belgique est prête à reconnaître l’état palestinien comme État et sujet de droit international.
C’est le fruit d’un accord entre le MR, le VLD, le CD&V et la N-VA, dont le journal belge Le Soir livre la teneur exacte.
Une résolution va être déposée – et adoptée – à la Chambre, vraisemblablement la semaine prochaine.
Le gouvernement prendra acte de la demande de sa majorité et la fera suivre d’effet. Quand ? « Au moment qui sera jugé le plus opportun », dit le texte. Oui, mais quand ? « Ça ne traînera pas », assure-t-on…
Cent trente-cinq pays ont déjà accédé à cette requête, mais aucun pays d’Europe « de l’Ouest », jusqu’à ce qu’en octobre dernier, le gouvernement suédois fraîchement installé du social-démocrate Stefan Löfven franchisse le pas.
La reconnaissance de l’État de Palestine s’inscrit dans un mouvement entamé il y a quatre ans dans le monde.
Après la sanglante agression israélienne contre Gaza « Plomb durci » (décembre 2008 – janvier 2009), c’est quasiment toute l’Amérique latine sauf le Mexique et la Colombie qui avait décidé de passer à l’acte.
Actuellement, selon les chiffres palestiniens, 135 États reconnaissent la Palestine dans le monde.
Les ex-«démocraties populaires » de l’Est n’ont jamais annulé les reconnaissances accordées naguère à la Palestine quand leur diplomatie était inspirée par le Kremlin.
Or, Moscou avait décidé de reconnaître « l’État de Palestine » proclamé en 1988 à Alger par l’OLP de Yasser Arafat dans la foulée de la première intifada.
À noter que deux autres pays européens avaient reconnu la Palestine en 1988, Malte et Chypre. Une position unie de l’Union européenne ne verra jamais le jour.
Avec Le Soir