La visite de M. Mechaal coïncide avec un déplacement de quatre jours à Ankara du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a discuté avec des responsables turcs des moyens de résoudre les désaccords entre les factions palestiniennes au cours d'une visite de deux jours à Istanbul s'achevant mercredi, ont affirmé des diplomates turcs.
La visite de M. Mechaal coïncide avec un déplacement de quatre jours à Ankara du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Le dirigeant du Hamas "est arrivé à Istanbul mardi et a eu des entretiens avec notre ministre des Affaires étrangères (Ahmet Davutoglu) et des responsables du ministère sur la question palestinienne", a déclaré à l'AFP un diplomate de haut rang.
"Ils ont discuté de la question de l'unité des Palestiniens et des affaires régionales", a ajouté cette source, précisant que M. Mechaal devait quitter la Turquie plus tard dans la journée.
Un autre diplomate turc a confirmé les entretiens de M. Mechaal avec des responsables turcs et a ajouté qu'"aucune rencontre n'est programmée entre lui et M. Abbas".
M. Abbas est arrivé à Ankara mardi après-midi. Des sources turques ont affirmé qu'il aurait un "programme privé" mercredi avant de rencontrer jeudi et vendredi le président Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu.
Dimanche, un responsable palestinien a mentionné la visite de M. Abbas en Turquie comme l'une des raisons du report sine die d'une rencontre prévue mardi au Caire entre M. Abbas et le chef du Hamas, Khaled Mechaal, pour finaliser la formation d'un gouvernement non partisan dans le cadre de cet accord.
Mais d'autres sources palestiniennes ont ultérieurement avancé que la réunion avait été reportée en raison d'un désaccord sur l'identité du prochain Premier ministre palestinien.
Fayyad refuse d'être un "obstacle" à la réconciliation
Entre-temps, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a réaffirmé mardi qu'il refusait d'être un
"obstacle" à la réconciliation, laissant entendre qu'il renoncerait à diriger le prochain gouvernement si son nom continuait à diviser le Fatah et le Hamas.
"Je suis sérieux, je n'accepterai à aucune condition d'être un obstacle", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des journalistes.