L’ancien conseiller de la sécurité nationale israélienne, Uzi Arad, s’est exprimé à la « conférence de l’énergie 2015 », organisée par la revue spécialisée dans les affaires militaires et sécuritaires Israel Defense.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale israélienne, Uzi Arad, a affirmé que « ce qui réunit Tel Aviv à Riyad est de loin plus important de ce qui est déclaré ».
Il a souligné qu’ "une coopération sécuritaire existe entre Israël et l'Arabie Saoudite, et ce dans le cadre d'une plus large coopération touchant d'autres domaines".
" Mais il nous faut attendre comment cette coopération évoluera » a-t-il ajouté, rapporte le site d’information libanais de la résistance islamique alAhd..
Lors d'un discours prononcé à la « conférence de l’énergie 2015 », organisée par la revue spécialisée dans les affaires militaires et sécuritaires "Israel Defense", Arad a mis en garde « contre deux principales menaces à la sécurité énergétique dans la région " l'Iran nucléaire et la menace Daesh qui est alimenté par la vente du pétrole ».
Arad a insisté sur « la nécessité d’accorder de l’intérêt au cercle le plus proche d'Israël, sachant que la région est en ébullition », signalant que «l’Egypte bouille surtout au Sinaï où la situation est encore très sensible et peut faire l'objet de nouveaux changements ».
Même constat pour la Jordanie, où selon Arad « il faut également s’attendre au pire et espérer que les choses y resteront stables ! Rien en fait ne peut empêcher que ce qui se passe en Irak et en Syrie ne se déplace vers la Jordanie ».
« Pour ce qui est du Liban, qui porte une dimension économique marine, (en référence aux champs de pétrole et de gaz en litige avec "Israël"), personne ne peut expliquer comment les choses risquent d’évoluer », a-t-il appréhendé.
Concernant l’Arabie Saoudite, Arad a affirmé qu’ « il s’agit d’un acteur important sur la scène mondiale de l'énergie et représente aussi bien un barrage face à l'Iran. Mais la situation saoudienne est elle-même précaire et sa stabilité est douteuse. Il n’est pas clair à moyen terme comment les choses vont évoluer en Arabie saoudite. Nous jouissons avec l’Arabie Saoudite d’une large coopération dans plusieurs domaines et nous devons attendre de voir ce qui pourrait ressortir de cette coopération ».
Enfin concernant l’Iran, Arad a affirmé que "le cas iranien affecte de manière significative Israël », s'interrogeant " que se passera-t-il si l'Occident ne parvient pas à un accord avec l'Iran? Que se passera-t-il si l’on annonce que l'Iran est devenu un Etat nucléaire?"
"Je vais vous répondre, personne ne réagira", a-t-il cru deviner.
« Et cela ne nous surprendra pas. C’est pourquoi le Mossad planifie depuis longtemps des moyens de riposte contre les Etats qui disposeront des armes nucléaires autour de nous. Ces discussions ont commencé dans les années 80, et les réponses ont été préparées à l'avance. Si vous voyez un nouveau sous-marin entrer dans le port de Haïfa , vous n’avez pas besoin d'être un génie pour comprendre ce que cela signifie » a-t-il conclu.