Selon l’ambassadeur russe, les Mistral ne sont pas une arme de guerre, "ce ne sont pas ces bateaux-là qui vont renverser le rapport des forces dans le monde".
Paris doit prendre au plus vite une décision concernant les Mistral commandés par Moscou - livrer les navires ou payer une compensation, la Russie sera satisfaite dans les deux cas, a déclaré vendredi l'ambassadeur russe en France Alexandre Orlov à la radio française Europe 1.
"Si ces bateaux sont livrés, nous serons heureux. S'ils ne sont pas livrés, si on est remboursés, on sera heureux aussi. Dans tous les cas, cela nous arrange. Mais c'est la France qui doit maintenant prendre la décision", a indiqué M.Orlov.
"On ne renonce pas au Mistral. On l'a commandé, on l'a payé, on attend cette marchandise (...). Mais le délai prévu par le contrat n'a pas encore expiré (...). Notre attitude est très sereine, très calme", a noté le diplomate.
Selon lui, les Mistral ne sont pas une arme de guerre, "ce ne sont pas ces bateaux-là qui vont renverser le rapport des forces dans le monde".
La Marine russe aurait dû recevoir le 14 novembre dernier le premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral selon une invitation envoyée à Moscou.
Toutefois, la cérémonie de remise du navire n'a pas eu lieu et sa nouvelle date n'a pas été fixée. Le second navire, le Sébastopol, doit être remis à la Russie en 2015. Le président français François Hollande a antérieurement subordonné la livraison au règlement de la crise en Ukraine.
Avec la Voix de la Russie