28-11-2024 07:41 PM Jerusalem Timing

South Stream: la Russie ne participera pas à la rencontre de Bruxelles

South Stream: la Russie ne participera pas à la rencontre de Bruxelles

Moscou a annoncé sa décision de renoncer au projet South Stream en raison de la position non constructive de l’Union européenne.

La Russie ne participera pas à la rencontre qui réunira le 9 décembre à Bruxelles les pays associés au projet de gazoduc South Stream dont la construction a été abandonnée par Moscou, a annoncé lundi aux journalistes le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.

"La réunion prévue ce mardi se déroulera dans le cadre de l'Union européenne. La Russie n'étant pas membre de cette organisation, le ministère russe de l'Energie n'y participera pas", a déclaré M. Novak.

Début décembre, Moscou a annoncé sa décision de renoncer au projet South Stream en raison de la position non constructive de l'Union européenne.

Le 9 décembre, Bruxelles accueillera une rencontre des ministres de l'Energie des 28 membres de l'Union européenne. En outre, les ministres de huit pays qui participaient à la construction du gazoduc South Stream tiendront ce jour-là une réunion à part.

Il s'agit de la Bulgarie, de la Hongrie, de la Slovénie, de l'Autriche, de la Croatie, de l'Italie, de la Grèce et de la Roumanie.

Cette réunion fera suite à l'abandon du projet South Stream par la Russie. Parmi les raisons qui ont poussé Moscou à renoncer au projet figure l'absence de l'autorisation donnée par Sofia pour la construction du gazoduc dans la zone économique exclusive de la Bulgarie.

South Stream

La décision de suspendre les travaux sur le gazoduc South Stream a été annoncée par les autorités bulgares le 8 juin dernier après leur entretien avec des congressistes américains, dont le républicain John McCain qui a suggéré à Sofia de "réduire la participation russe" au projet South Stream.

La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction d'un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie par le fond de la mer Noire. Sa capacité de transport annuelle sera de 63 milliards de mètres cubes de gaz, dont 14 milliards de mètres cubes seront destinés à la Turquie et le reste livré à la frontière entre la Turquie et la Grèce.

Dans ce cas, les pays désireux de recevoir ce gaz seront obligés de construire à leur propre frais les pipelines menant vers le point de livraison.