25-11-2024 07:42 AM Jerusalem Timing

Jaafari:les régimes saoudien et qatari impliqués dans la violence en Syrie

Jaafari:les régimes saoudien et qatari impliqués dans la violence en Syrie

Les deux régimes, saoudien et qatari, réclament l’établissement d’un Etat démocratique et pluraliste, au moment où ils n’appliquent pas ces revendications légitimes chez eux.

Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Jaafari, s’est indigné du projet de résolution soumis par les deux régimes, saoudien et qatari, sur l’état des droits de l’Homme en Syrie, abordant à cet effet des centaines de rapports et de déclarations qui dévoilent l’ampleur de l’implication de ces deux régimes dans l'attisement de la violence, la propagation du terrorisme et l’empêchement du règlement politique de la crise en Syrie.

Dans un communiqué prononcé jeudi devant l’Assemblée générale des Nations Unies avant le vote d'un projet de résolution intitulé “l’état des droits de l’Homme en Syrie”, Jaafari a indiqué que les deux régimes, saoudien et qatari, n’ont jamais cessé de financer et d’armer des réseaux terroristes en Syrie.

Il a à cet effet évoqué les reportages médiatiques américains récents, dont celui publié le 19/11/2014 par le journal “Washington Post” sur l’implication de l’Arabie saoudite et de ses institutions religieuses dans l’incitation à la haine confessionnelle dans l’ensemble de la région.

Jaafari a aussi fait allusion aux dizaines de rapports des organisations occidentales, dont celui publié par l’Organisation de la Défense des Démocraties sous le titre “Qatar et le financement du terrorisme”, qui confirment l’aide octroyée par des établissements qataris aux terroristes.

Il poursuit : “comment les deux régimes, saoudien et qatari, réclament-ils  dans une résolution l’établissement d’un État civil, démocratique et pluraliste, auquel prend part la femme et qui n’a pas de place au confessionnalisme et au discernement sur la base de l’ethnie, de la religion, de la langue ou du sexe, au moment où ils n’appliquent pas ces revendications légitimes dans leurs propres pays ?”.

Jaafari a affirmé que durant les trois dernières années, les gouvernements des pays qui avaient soumis le projet de résolution précité, étaient restés fermement attachés à leur partialité, s'obstinant à nier l’existence du terrorisme en Syrie et à refuser de voir de tout signe positif dans les efforts déployés par le gouvernement syrien.

Au terme de son communiqué, Jaafari a incité les pays membres à revoir leur vote et à se prononcer contre le projet de résolution en question.

 

Avec Sana