L’Egyptien, Mohamed Ali Abdel Baki, était directeur d’une branche d’une compagnie de services maritimes à Port-Saïd.
Un Egyptien a été condamné à 10 ans de prison pour espionnage au profit d'Israël tandis que ses deux complices, des officiers des renseignements israéliens, ont été condamnés par contumace à la prison à perpétuité, selon les médias.
Le tribunal criminel de Port-Saïd, ville à l'embouchure du canal de Suez à la Méditerranée, a prononcé son verdict tard samedi soir à l'encontre de cet Egyptien, en détention, et "deux officiers du Mossad," en fuite, selon l'agence de presse Mena.
L'Egyptien, Mohamed Ali Abdel Baki, était directeur d'une branche d'une compagnie de services maritimes à Port-Saïd.
Selon la Mena, il avait communiqué aux Israéliens "des informations importantes et vitales qui portent atteinte à la sécurité nationale du pays, au sujet du port de Port-Saïd et du déploiement de la marine égyptienne" dans la
ville. Il avait reçu une contrepartie financière pour ses services.
Abdel Baki avait contacté en 2011 les services de sécurité israéliens, affirmant qu'il avait des informations pouvant les intéresser, selon la Mena.
Les Israéliens étaient alors entrés en contact avec lui, et la première rencontre a eu lieu en mars 2012 à l'ambassade d'Israël en Thaïlande, d'après la même source.
Par la suite, "il avait été chargé de recueillir des informations détaillées concernant le port de Port-Saïd et ses responsables, et de surveiller les bateaux iraniens et les navires militaires, égyptiens et étrangers, empruntant le canal de Suez", selon la Mena.
Selon l'enquête du parquet, cet Egyptien avait également contacté les services secrets iraniens et syriens, ainsi que le Hezbollah libanais, pour leur offrir ses services, toujours selon l'agence.
En août, un tribunal du Caire avait condamné un ingénieur en télécommunications jordanien à dix ans de prison pour espionnage au profit de l'Entité sioniste.
Dans la même affaire, un Israélien, présenté comme un officier du Mossad, avait été condamné par contumace à perpétuité.
La perpétuité se traduit par 25 ans de détention au maximum en Egypte.