Moqtada Sadr avait menacé de réactiver l’Armée du Mahdi et de renouer avec la lutte armée contre les forces américaines si celles-ci ne quittaient pas l’Irak.
Des partisans du chef irakien Moqtada Sadr se déclarent prêts à mener des attaques suicide contre "l'occupant infidèle" américain censé quitter le pays à la fin de l'année, selon un communiqué publié samedi à Najaf par le bureau de Sadr.
"Merci mes chers amis et Dieu vous garde", écrit Moqtada Sadr dans une réponse à un message "d'un groupe de l'Armée du Mahdi qui affirme vouloir se mettre sous ses ordres pour mener des attaques suicide afin de défendre l'islam et l'Irak en ne prenant pour cible que l'occupant infidèle sans toucher les civils (irakiens) et les institutions publiques".
Le 9 avril, Moqtada Sadr avait menacé de réactiver l'Armée du Mahdi, sa puissante force, et de renouer avec la lutte armée contre les forces américaines si celles-ci ne quittaient pas l'Irak, comme prévu, à la fin de l'année.
L'Armée du Mahdi, qui a plusieurs fois combattu les forces américaines, a un temps été considérée par le Pentagone comme la principale menace pour la stabilité de l'Irak.
Elle a compté jusqu'à 60.000 combattants totalement dévoués à Moqtada Sadr qui, surfant sur la popularité de son père Mohammed Sadek Sadr assassiné par les forces de Saddam Hussein en 1999, a pris le flambeau de la résistance à l'occupation américaine en 2003. L'Armée du Mahdi a suspendu en 2008 ses activités armées.