A des fins d’agitation révolutionnaire.
L’espion américain dont le gouvernement des Etats-Unis avait exigé la libération, Alan Gross, était chargé de prendre contact avec la communauté juive cubaine. Alan Gross, juif lui-même, avait tenté de faire passer du matériel informatique et de communication satellitaire auprès des juifs de Cuba à des fins d’agitation révolutionnaire.
Alan Gross avait livré ce type de matériel pour qu’il soit installé dans les trois synagogues de la communauté, laquelle ne compte pourtant que 2.000 membres sur l’île.
En 2004, il avait également pris contact avec Jose Manuel Collera (photo à droite), un des principaux cadres de la franc-maçonnerie cubaine, pour lui livrer une caméra. Depuis, Collera a admis être un agent de renseignement cubain infiltré dans la maçonnerie insulaire, chargé de surveiller les activités de cette société secrète sur l’île. C’est probablement lui qui a permis à La Havane de neutraliser Alan Gross en le faisant arrêter en 2009.
Alan Gross agissait alors sur les fonds du Fonds de Développement Pan Américain, une organisation dite humanitaire contrôlée par la CIA dont le but consiste à recruter et financer des activités subversives contre des gouvernements latino-américains non-coopératifs. Le chef de ce Fonds était le juif Marc Wachtenheim.
La libération d’Alan Gross par Cuba était une des conditions posées par Washington à toute normalisation des relations entre les USA et Cuba. Sa libération récente a été présentée comme le point de départ du réchauffement diplomatique entre les deux pays.
Source : Breiz Atao