"Nous suivons de près tous les mouvements extra-territorials. Et ces mouvements se sont intensifiés, ces derniers temps".
«Les sous-marins construits par le corps des Gardiens de la Révolution islamique, (CGRI), sont tout à fait différents de ceux qui sont construits dans le monde de manière traditionnelle», a déclaré le contre-amiral Ali Fadavi, commandant de la force navale du CGRI.
«Tout engin construit selon la procédure habituelle n'est guère efficace pour faire face aux menaces américaines, car la science et la technologie de base de tels engins font partie du monopole des Américains. Toutefois, le sous-marin construit par la force navale du CGRI est construit selon le même savoir-faire qui a servi à construire les vedettes rapides et ce dans le cadre de la guerre asymétrique», a ajouté le contre-amiral Ali Fadavi.
Pour ce qui est des derniers exploits de la force navale du CGRI, le contre-amiral Ali Fadavi s'est exprimé, en ces termes : "Selon un certain agenda , nous avons plannifié de renforcer la vitesse de nos sous-marins pour dépasser les 35 noeuds d'ici la fin du 5ème programme quinquennal; voire nous espérons y parvenir beaucoup plus tôt".
Et de poursuivre : «En ce qui concerne les bateaux volants, ils sont depuis longtemps opérationnels. Quant aux tentatives de contourner le détroit d'Homuz, elles ressemblent plutôt à la construction d'un oléoduc de l'extérieur du golfe Persique, ce qui est géographiquement impossible , et si par hasard cela se réalisait, il n'affectera en rien l'importance du golfe Persique car l'énergie se situe au large du golfe Persique ; or, le déplacement des réservoirs d'énergie dans les profondeurs du large est impossible".
Interrogé sur la coopération de la force navale du CGRI avec ses force terrestres, Fadavi a affirmé : "En effet, nos opérations de défense commencent depuis la mer, apportant leur soutien à toutes les forces. Lors d'une confrontation avec l'ennemi, les forces terrestres et navales du CGRI s'épauleront l'un l'autre".
Par ailleurs, le commandant adjoint de la base aérienne Khatam-ol-Anbiya, Saba Hifard, a déclaré que "les unités-radar de la DCA iranienne sont parfaitement capables de détecter toute forme d' objets volants qui s'approchent de l'espace aérien du pays ".
"Nous suivons de près tous les mouvements extra-territoriales. Et ces mouvements se sont intensifiés, ces derniers temps", a-t-il ajouté.
IL a souligné que "qu' aucun avion, drone ou autre objet volant ne peut échapper aux yeux perspicaces des radars de la base aérienne Khatam-ol-Anbiya et tous les mouvements extraterritoriales sont hautement surveillés".
Avec IRIB