24-11-2024 10:26 PM Jerusalem Timing

Reuters : la succession en Égypte et en Arabie préoccupent l’Occident

Reuters : la succession en &Eacutegypte et en Arabie préoccupent l’Occident

La succession en Egypte et en Arabie Saoudite se trouve au coeur des préoccupations en Occident.

 L’agence de presse britannique Reuters s’est penché sur les principaux défis de l’année prochaine, ceux surtout liés à deux pays arabes, principaux alliés des États-Unis et de l’Occident : l’Égypte et l’Arabie Saoudite.

Les deux pays étant dirigés par deux vieux dirigeants à la santé fragile,  au risque de mourir avant d’achever leur mandat, ou avant d’avoir tranché sur la personne de leur successeur, ou d’être succédé par une personne aussi souffrante comme c’est le cas pour l’ArabieConcernant le Raïs égyptien, Housni Moubarak, et suite aux récentes élections législatives au cours desquelles son parti a réussi à renforcer son emprise, en écartant via des élections entachées d’irrégularités et de fraude toute forme d’opposition, même celle de la confrérie des Frères musulmans.

Ce qui selon l’agence internationale laisse prévoir que la personne du futur raïs égyptien sera décidé « derrière les portes closes et non par le biais des élections ». Après avoir tenté sournoisement d’imposer son fils Jamal comme candidat favori, il s’est dans la forme désisté, vu que ce dernier n’appartient pas à l’institution militaire.  Autre source d’inquiétude en Égypte, la crainte de l’éclatement de troubles sur fond de revendications économiques.  

S’agissant du royaume saoudien, la situation est d’autant plus grave, vu la fragilité de l’état de santé du roi Abdel Azizi (86 ans) qui s’est rendu aux États-Unis pour se faire soigner d’une hernie discale, que l’héritier du trône, le prince Soultane Ben AbdelAziz est lui-même âgé, (81 ans) et malade. Il vient de rentrer au pays, après une longue convalescence, après une hospitalisation et un long traitement pour un cancer des intestins.

Alors que le prince Nayef qui vient en seconde position, constate  Reuters, est un conservateur qui va surement agir pour ralentir les réformes entreprises par le monarque actuel.Et puis sur un second plan, il y a les princes-neveux du roi Abdel Aziz, fondateur du royaume, qui rivalisent entre eux pour accéder à la tête du pourvoir. Ce qui risque de faire glisser le royaume dans une lutte intestinale au pouvoir, et par conséquent, mettre en cause les approvisionnements en pétrole, et ébranler toute la politique au Golf et au Moyen Orient.