Arrêté le 29 décembre 2013, le journaliste a été condamné en juin à sept ans de prison.
Les autorités australiennes ont estimé lundi peu vraisemblable que le journaliste australien d'Al-Jazeera Peter Greste, emprisonné en Egypte depuis un an jour pour jour, puisse sortir de prison avant la fin de l'année.
La semaine dernière, la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop avait exprimé l'espoir que Peter Greste, condamné en juin avec deux collègues, puisse être libéré rapidement.
Elle a cependant déclaré lundi que son homologue égyptien Sameh Choukri, l'avait avertie de ne rien attendre avant le procès en appel prévu le 1er janvier.
"Nous faisons ce que nous pouvons pour ramener Peter Greste chez lui le plus vite possible et je continue d'espérer que nous puissions faire entendre ce message au gouvernement égyptien", a-t-elle déclaré à ABC.
Arrêté le 29 décembre 2013, le journaliste a été condamné en juin à sept ans de prison après avoir été déclaré coupable de soutien aux Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi.
Deux de ses collègues d'Al-Jazeera - l'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy et l'Egyptien Baher Mohamed - ont également été condamnés respectivement à sept et dix ans de prison.
Plusieurs pays ont appelé le président Abdel Fattah al-Sissi à gracier les trois journalistes, mais la présidence égyptienne avait indiqué qu'une grâce ne pourrait intervenir avant la fin du processus d'appel.
Dans une lettre à ses soutiens la semaine dernière, Peter Greste a exprimé sa fierté que cette affaire ait soulevé un débat politique sur la liberté de la presse et la persécution des journalistes en Egypte.
"Nous avons galvanisé une incroyable coalition politique, diplomatique et médiatique, ainsi qu'une armée de soutiens sur les réseaux sociaux, pour le plus fondamental des droits, celui de savoir", a indiqué le journaliste.
Ses parents, Loïs et Juris Greste, ont exprimé "leur confiance dans l'intégrité du système d'appel en Egypte pour prononcer ce qui (nous) semble la seule décision possible, qui est de les libérer tous les trois".