... et confirme que les aides du Qatar au Hamas se poursuivent.

Un des dirigeants du Hamas, Mahmoud Zahar, a nié dimanche que le Qatar ait mis un terme à l'aide financière qu'il fournit à son organisation, comme cela avait été annoncé la semaine dernière dans un journal koweitien.

Zahar réfute toutes pressions du Qatar sur le Hamas en vue de lui faire changer de politique à l'égard de l'Egypte, rapporte le Jérusalem Post. Le dirigeant palestinien s'est par ailleurs félicité du rapprochement entre l'Egypte et le Qatar.

Par ailleurs, le Hamas a exhorté dimanche soir l'Autorité palestinienne à retirer la résolution soumise au Conseil de sécurité de l'Onu sur la reconnaissance d'un Etat palestinien et à admettre l'échec du processus de paix.

Le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri a déclaré au journal Anatolia, que "la résolution soumise au Conseil de sécurité est inacceptable et vise à se débarrasser de la question palestinienne en faisant des concessions sur les droits inaliénables du peuple palestinien". Zuhri a par ailleurs demandé son "retrait total et immédiat" de l'Onu.

Le texte, selon Zuhri, ne reflète pas les besoins nationaux, et contient des points "qui ne peuvent pas être admis", comme la séparation de Jérusalem en capitale des deux pays, Israël et le futur Etat palestinien, et la "soi-disant solution à deux Etats". Jérusalem est "la capitale de la Palestine, une et indivisible", selon le porte-parole, relayé par le site Al-Quds.

Le projet mettra un terme "à toute demande éventuelle de droits en Palestine, en formant une nouvelle référence politique qui définit les droits du peuple palestinien, et en légitimant l'occupation qui a eu cours pendant des années".

Zuhri a exigé des forces et factions palestiniennes à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine de "rejeter ce projet et ne pas tomber dans la tromperie pour contourner l'option de la résistance."

"Envisager la dissolution de l'Autorité palestinienne"

Par ailleurs, le ministre israélien du Renseignement Youval Steinitz, a déclaré dimanche, avant la réunion du cabinet de sécurité lundi pour voter la reconnaissance d'un Etat palestinien : "le vote de la résolution hostile, agressive et unilatérale pour un Etat palestinien et le retrait total d'Israël de Judée et de Samarie aura probablement lieu".

Steinitz a averti que si la proposition était acceptée par les Nations Unies, Israël prendra des mesures sérieuses. "Nous aurons à envisager sérieusement la dissolution de l'Autorité palestinienne ".

De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a continué à attaquer les Nations Unies, affirmant qu'Israël ne cédera pas aux diktats politiques externes, et a rappelé qu'aucune résolution n'a jamais été adoptée par l'organisation sur l'Iran ou la Syrie.

Le négociateur en chef palestinien Saëb Erekat a affirmé vendredi que la nouvelle résolution palestinienne proposée au Conseil de sécurité de l’ONU sur le retrait israélien de la Cisjordanie pourrait être soumise à un vote lundi prochain.
Plus tôt dans le mois, la Jordanie avait présenté un projet de résolution au nom des Palestiniens, appelant à "un retrait israélien des territoires occupés" d’ici 2017. La résolution fixe un délai de deux ans pour parvenir à une solution au conflit israélo-palestinien.

Le projet a été modifié, mais la version finale n'a pas encore été rendue publique, d’après les médias israéliens.
Riyad al-Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères a déclaré que la révision palestinienne exige la pleine souveraineté des Palestiniens sur toutes "les zones capturées après le 4 Juin 1967", et ne reconnait pas tous les changements démographiques et géographiques faits par Israël, soulignant que "toutes les colonies violent le droit international".

Source: i24news