Obama : "Téhéran est un "grand pays qui fait depuis longtemps partie de la liste des Etats soutenant le terrorisme, et dont nous savons qu’il tentait de développer une arme nucléaire".
La porte- parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afkham a affirmé que " la réouverture de l'ambassade d'Iran à Washington et celle américaine à Téhéran n'est pas à l'ordre du jour de la table des négociations nucléaires", a rapporté l'agence d'informations iranienne (IRNA).
Des propos qui répondent aux déclarations du président américain Barack Obama dans lesquelles il avait fait valoir que les Etats-Unis n'étaient pas prêts à ouvrir une ambassade en Iran en raison du différend nucléaire, contrairement à la situation avec Cuba.
Interrogé à la radio sur une éventuelle ouverture d'ambassade à Téhéran dans les deux dernières années de son mandat, Barack Obama a répondu: "Je ne dis jamais jamais, mais je pense que ces choses doivent se faire par étapes."
"Cuba est une circonstance où pendant 50 ans nous avons fait la même chose, sans qu'il n'y ait aucun changement", a-t-il expliqué dans cet entretien réalisé à la Maison Blanche avant son départ en vacances à Hawaï le 19 décembre.
"Et la question était de savoir si nous devions essayer quelque chose de nouveau avec un pays relativement minuscule qui ne pose aucune menace importante contre nous ou nos alliés". Barack Obama a annoncé le 17 décembre que les Etats-Unis allaient rouvrir une ambassade à La Havane.
A l'inverse, a dit Barack Obama, Téhéran est un "grand pays sophistiqué qui fait depuis longtemps partie de la liste des Etats soutenant le terrorisme, et dont nous savons qu'il tentait de développer une arme nucléaire ou au moins les composants nécessaires".
La condition pour toute ouverture avec Téhéran reste la conclusion d'un accord nucléaire, a-t-il souligné. "Si nous parvenions à cette première étape, mon espoir est que cela pourrait servir de base à une amélioration des relations avec le temps", a dit Barack Obama.
S'adressant à Obama, Afkham a souligné que " les négociations entre les deux pays sont consacrées à la question nucléaire et donc la question des ambassades n'est pas inscrite à l'ordre du jour , sachant qu'aucun responsable iranien des Affaires étrangères n'a évoqué cette question avec un média étranger " .