26-11-2024 06:48 PM Jerusalem Timing

Abbas : les Palestiniens réclameront le statut de membre à part entière à l’ONU

Abbas : les Palestiniens réclameront le statut de membre à part entière à l’ONU

Pour l’Autorité palestinienne, la demande de reconnaissance à l’ONU n’entrave pas le processus de paix mais le complète.

Les Palestiniens vont réclamer le statut de membre à part entière pour la Palestine à l'ONU en septembre, a déclaré dimanche le président Mahmoud Abbas à l'ouverture d'une réunion de la direction palestinienne à Ramallah (Cisjordanie).


"Cette réunion va porter sur les questions essentielles (...) à commencer par la décision d'aller à l'ONU", a dit le président palestinien.


"Il y en a évidemment qui disent encore que notre décision d'aller à l'ONU est une tactique et une manoeuvre de notre part", a-t-il remarqué.


"Mais nous considérons que c'est une mesure indispensable en cas d'échec des négociations, et jusque-là il n'y a pas eu de plan politique acceptable pour une reprise des négociations" avec Israël "sur la base des résolutions internationales, la solution à deux Etats et l'arrêt de la colonisation", a-t-il expliqué.


"Nous avons donc pris la décision d'aller en septembre à l'ONU pour obtenir le statut de membre à part entière pour l'Etat de Palestine dans cette organisation internationale", a-t-il expliqué.


Les Etats-Unis et plusieurs pays européens, comme l'Allemagne et l'Italie, alliées d'Israël, sont opposés à une telle démarche.


De son côté, le chef négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré à l'AFP dimanche que la demande de reconnaissance à l'ONU n'entrave pas le processus de paix mais le complète: "Nous estimons qu'il n'y a pas de contradiction entre ces deux demandes".


"Il est temps que la communauté internationale approuve l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU selon les lignes de 1967 (soit la Cisjordanie, la bande de Gaza et Est de Jérusalem occupée).

Cette mesure est inévitable si elle veut préserver le processus de paix ainsi que (...) la stabilité et la paix dans la région", a ajouté M. Erakat qui a critiqué "la position négative et le refus
injustifiable de l'administration américaine".