24-11-2024 07:22 AM Jerusalem Timing

L’Iran réclame la libération du chef de l’opposition bahreinie

L’Iran réclame la libération du chef de l’opposition bahreinie

Tout autant pour l’ayatollah Ali Sistani, haute instance religieuse chiite en Irak.

L'Iran a réclamé mercredi la libération du chef de l'opposition bahreinie, cheikh Ali Salmane, inculpé d'incitation à un changement de régime, et placé en détention pour sept jours.
   
"Nous sommes très inquiets par cette situation. Nous demandons qu'il soit libéré", a déclaré Marzieh Afkham, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères lors de son point de presse hebdomadaire.
   
Elle a qualifié d'"erreurs (...) les mesures sécuritaires décidées par le gouvernement bahreïni pour résoudre leurs problèmes internes".
   
Le chef d'Al-Wefaq ("L'entente"), principal mouvement de l'opposition à Bahreïn a été formellement inculpé lundi "d'incitation à un changement de régime par la force, par des menaces et des moyens illégaux, et d'insulte publique envers le ministère de l'Intérieur".
   
Depuis dimanche soir, des manifestations sporadiques, émaillées d'incidents, ont lieu dans des banlieues  de Manama, selon des témoins. Des heurts ont notamment éclaté entre policiers et manifestants près de la résidence de cheikh Salmane, les forces de sécurité faisant usage de gaz lacrymogènes.
   
A  noter que "l'Ayatollah Sistani a notifié à Salah al-Maleki, l'ambassadeur bahreïni en Irak sa protestation contre  l'arrestation de Cheikh Ali Salma, selon une source  au sein de la coalition nationale irakienne, cité par le site d'information irakien, Al-Akhbar.

«L'arrestation de Cheikh Ali Salman n'est pas dans l'intérêt de Bahreïn», a déclaré la source.

Cette source a demandé la libération au plus vite de Cheikh Ali Salman appelant le gouvernement à présenter ses excuses au peuple.

Le Wefaq a annoncé dimanche dernier l'arrestation de Cheikh Ali Salman, son secrétaire général, dont la détention vient d'être prolongée.