"Je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique"
"Désolé, je ne suis pas Charlie", a lancé samedi le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, se démarquant du slogan qui s'est répandu depuis mercredi après la tuerie au siège de l'hebdomadaire satirique français (douze morts).
"Aujourd'hui, c'est: +nous sommes tous Charlie, je suis Charlie+. Et bien moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie. "Je me sens touché par la mort de douze compatriotes français (...) mais "je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l'esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique", a déclaré le tribun d'extrême droite dans une vidéo publiée sur son site internet, rappelant que l'hebdomadaire avait réclamé la dissolution du FN.