Selon Le Figaro, la France aurait livré des lance-roquettes, des fusils d’assaut, des mitrailleuses et des missiles antichar Milan.
La France a procédé ces dernières semaines à des parachutages d'armes pour aider les rebelles libyens dans la région du Djebel Nafusa, au sud de Tripoli, a rapporté mercredi le quotidien français Le
Figaro, en citant des sources françaises haut placées.
Selon le journal, la France aurait livré dans cette région située à quelques dizaines de kilomètres au sud de la capitale des lance-roquettes, des fusils d'assaut, des mitrailleuses et des missiles antichar Milan.
Le Figaro cite une "source française haut placée" affirmant "qu'il n'y avait aucune autre façon de procéder", et explique ces largages d'armes par la volonté de Paris de donner un coup de pouce à la rébellion sur ce front sud.
Il ajoute que l'armée française dispose d'un système très performant et très précis de parachutage et qu'elle a agi sans l'appui de ses alliés.
Le journal dit avoir pu consulter une carte de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement français, montrant que plusieurs localités de la région sont passées récemment aux mains des rebelles. Il s'agit de Nalout, Tiji, al-Jawsh, Shakshuk et Yafran.
Mardi, les rebelles se sont emparés d'un important dépôt de munitions dans une zone désertique à 25 km au sud de Zenten, au sud-ouest de Tripoli, non loin de ces localités.
Le site de plusieurs kilomètres carrés abrite plusieurs dizaines de bâtiments abritant des stocks d'armes.
Selon Le Figaro, les responsables français espèrent que des progrès de la rébellion sur ce front sud pourraient aider à une chute éventuelle de Tripoli.
"Si les rebelles parviennent jusqu'aux abords de Tripoli, la capitale ne manquera pas de se soulever contre Kadhafi", a dit au journal un haut responsable français.