28-11-2024 11:38 AM Jerusalem Timing

Les ridicules de Netanyahu à Paris.

Les ridicules de Netanyahu à Paris.

Netanyahou veut que s’organise "une grance offensive contre les forces de l’islam dans le monde entier".

L’histoire gardera du Premier ministre israélien Benjamin Netayahu, lors de son dernier voyage en France, l’image de celui qui a voulu s’imposer au gré des autorités françaises, aussi bien à la marche contre le terrorisme, qu'au premier rang, alors qu’il était désigné dans son deuxième rang.  

Non seulement Netanyahou ne faisait pas partie des invités, mais bien au contraire il a été prié par de ne pas venir.

Une information officielle du gouvernement français avait en effet fait part qu’il ne sera pas présent. Selon le quotidien israélien le Haaretz, citant une source israélienne informée, le conseiller de Hollande a informé le conseiller de Netanyahu Youssi Cohen que le président français préfère qu’il ne participe pas parce qu’il ne veut pas que le conflit arabo-israélien détourne l’attention du message de la manifestation.

Il semble avoir décidé de le faire, sur fond de visées électorales, et non par compassion pour les 4 victimes tués dans la superette casher,  lorsqu’il a su que

ses deux concurrents pour les élections prochaines y participent, en l’occurrence le chef de la diplomatie Avigdor Liebermann et le ministre de l’économie Neftali Bennet.

C’est alors qu’est intervenue l’invitation du chef de l’Autorité palestinien Mahmoud Abbas.  Selon le chef du bureau de la télévision panarabe al-Mayadeene, il y a été convié par le président français en personne, qui voulait même lui envoyer son avion personnel.
La deuxième chaine de télévision israélienne indique que la présidence française a décidé de l’inviter en riposte à l’invitation de soi de Netanyahu.  

En tout cas les medias israéliens n’ont pas lésé dans les moyens de dévoiler au grand public son ridicule. Nombreux rapports lui reprochent d’avoir embarrassé les Israéliens. D’aucun l’on taxé « d’arrogant », et d’autre de personnage ridicule qui ressemble à ceux des dessins animés.

 

Sa tête embêtée pendant qu'il attendait le bus qui transportait les personnalités mondaines conviées à la marche, sachant qu’il n’y avait pas de place, ont été très mal perçues.

 

Mais bien moins que celles dans lesquelles on le voit esquisser de saluer le président malien, lui dire quelques mots et se glisser à ses côtés. S’immisçant de la sort parmi les 5 chefs qui ouvraient la marche, en plus du président François Hollande, de la chancelière allemande Angela Merkel.

Ses salutations à la mains au public et ses sourires à la camera comme s’il était le héros de la marche lui ont aussi bien des mascarades.

Durant sa rencontre avec les dirigeants de la communauté juive de France, il continue dans la même logique, en mettant en valeur sa participation: «  Il est d’une grande importance que le monde voit le chef du gouvernement d’Israël marcher côte à côte avec les grands dirigeants du monde dans un effort uni contre le terrorisme ».
Curieusement, c’est par la perfidie que ceci a eu lieu.

On connait le reste. Son exploitation de l’évènement et de la mort de 4 juifs dans la supretette casher, en lançant ses appels aux juifs de France et du monde se rendre en Israël.
Ainsi que ses appels pour faire face à la menace islamiste.

Là, il semble prendre soin d’éviter l’amalgame avec l’Islam.

Différemment de son intervention lors de son point de presse le 9 janvier, aux côtés de l’ambassadeur de France à Tel Aviv, où il révèle son véritable jeu.

Après avoir passé en revue ce qu’il considère être les actes des terroristes. «  Ces terroristes ont tué des journalistes à Paris, ils ont décapité des travailleurs sociaux en Syrie, ils ont kidnappé des écolières au Nigeria, ils ont dynamité des églises en Irak, ils ont massacré des touristes à Bali, ils ont lancé des roquettes sur les civils à Gaza, et ils font tout leur possible pour construire des armes nucléaires en Iran ».

Et dressé la liste de ces terroristes : «  ISIS, Boko Haram, Hamas, al-Shabab, Al-Qaïda, Hezbollah ».

Il conclut qu’il faut organiser « une vaste agression contre les forces de l’Islam dans le monde entier ».