Le chef de la police de Dubaï Dahi Khalfane, cité vendredi par un journal, a indiqué que la diffusion promise par WikiLeaks de câbles diplomatiques concernant Israël confirmerait ses accusations contre le Mossad, commanditaire sel
Le chef de la police de Dubaï Dahi Khalfane, cité vendredi par un journal, a indiqué que la diffusion promise par WikiLeaks de câbles diplomatiques concernant Israël confirmerait ses accusations contre le Mossad, commanditaire selon lui du meurtre dans l'émirat d'un cadre du Hamas.
"La diffusion des documents va confirmer l'exactitude (de nos accusations) sur une implication du Mossad", le service secret israélien, dans l'assassinat en janvier à Dubaï de Mahmoud al-Mabhouh, un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré le général Khalfane au quotidien émirati Gulf News.
Interrogé sur les révélations attendues de WikiLeaks sur l'assassinat, il a dit s'attendre à ce que "des gens vont encore nier cela".
Cité jeudi par le site internet de la télévision Al-Jazira du Qatar, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a promis la publication de centaines de documents "sensibles" sur la guerre entre l’entité sioniste et le Hezbollah en 2006 et l'assassinat à Dubaï de Mahmoud al-Mabhouh.
Arrêté le 7 décembre à Londres et libéré neuf jours plus tard, M. Assange, qui vit en liberté conditionnelle en Grande-Bretagne, est sous le coup d'une extradition vers la Suède pour "agressions sexuelles".
De son côté, Washington envisagerait de le poursuivre pour espionnage après la diffusion sur WikiLeaks de milliers de notes diplomatiques américaines.
M. Assange "ne doit pas être poursuivi de cette manière (...). Rendre publique la vérité n'est pas un crime", a commenté le général Khalfane.
" Israël", accusé par la police de Dubaï d'être derrière le meurtre, affirme que rien ne prouve l'implication du Mossad, même si les médias israéliens laissent clairement entendre qu'il est bien responsable de cet assassinat.
Après l'assassinat, la police de Dubaï avait rendu publiques des images de vidéo surveillance montrant que 27 personnes avaient participé à l'opération.
L'enquête a montré que tous avaient utilisé de faux passeports.