Obama et le Premier ministre britannique David Cameron, en visite à Washington, ont tous les deux déclarés ne pas être favorables à l’adoption de nouvelles sanctions "à ce stade.
D'importantes questions "restent à résoudre" en vue d'un accord sur le programme nucléaire iranien, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères, après une rencontre vendredi à Paris entre le chef de la diplomatie Laurent Fabius et son homologue iranien Mohammad Zarif.
"Laurent Fabius a abordé avec Zarif les importantes questions qui restent à résoudre" et "l'entretien a permis de rappeler la détermination de la France à rechercher un accord garantissant la finalité exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien", a indiqué le ministère français dans un
communiqué.
Zarif a également rencontré vendredi à Paris le secrétaire d'Etat américain John Kerry, durant un peu moins d'une heure, selon un responsable américain.
Zarif et Kerry avaient déjà eu un dialogue de six heures, mercredi à Genève, sur ce dossier du nucléaire iranien.
"Tout le monde souhaiterait obtenir un accord" mais "on est encore assez loin d'y arriver", a-t-on estimé de source occidentale proche des négociations.
"Les Iraniens n'ont pas encore fait les gestes pour avoir un bon accord, (...) les choses n'ont pas radicalement évolué", a-t-on ajouté de même source.
Ces échanges dans la capitale française se sont tenus alors que les négociateurs engagés dans le dossier nucléaire iranien sont réunis de leur côté à Genève.
Les négociations entre Téhéran et la totalité du groupe 5+1 (USA, Russie, Chine, Royaume Uni, France et Allemagne) doivent reprendre officiellement dimanche à Genève, a rappelé le ministère français des Affaires étrangères dans son communiqué.
Il s'agit de sceller un accord sur le programme nucléaire iranien d'ici le 1er juillet.
Le président américain Barack Obama a demandé vendredi au Congrès américain d'être patient et a affirmé qu'il opposerait son veto contre l'éventuelle adoption de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Obama et le Premier ministre britannique David Cameron, en visite à Washington, ont tous les deux déclarés ne pas être favorables à l'adoption de nouvelles sanctions "à ce stade", lors d'une conférence de presse commune.
L'Iran demande une levée des sanctions économiques qui le frappent, et les grandes puissances veulent s'assurer que Téhéran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire, sous couvert d'un programme civil.