Selon lui, le Hezbollah est un facteur de stabilisation au Liban
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques et ancien ambassadeur américain au Liban Jeffrey Feltman a révélé que "l'accord avec l'Iran sur le dossier nucléaire a été en grande partie scellé, mais le report de sa signature vise à le promouvoir en Arabie Saoudite, en Turquie et en Israël".
Selon le journal libanais al-Joumhouriya, c'est le chef du PSP, le leader et député libanais Walid Joumblatt qui rapporte ces propos tenus devant lui à Londres.
"Nous avons besoin de la relation avec l'Iran tout comme l'Iran en a besoin, voire plus", lui a-t-il également confié.
Le diplomate américain a aussi admis que "le renversement du président syrien Bachar el-Assad n'est plus une priorité (pour l'administration américaine), et pour cette raison il sera maintenu à son poste (...) Washington a dressé un plan pour lutter contre Daesh et détruire ses atouts de force. Mais ceci aura lieu lorsque ce groupuscule sera éreinté, après l'épuisement du régime syrien et après l'affaiblissement du pouvoir chiite en Irak. Et tout ceci nécessitera du temps".
De même source on rapporte que le diplomate américain a rappelé que "le Hezbollah est une organisation terroriste selon la classification américaine", mais Washington estime qu'il constitue néanmoins et pour le moment "un facteur de stabilité au Liban et dans son voisinage".
"Nous allons traiter avec lui en fonction de cela et nous l'encouragerons dans ce sens", ajoute Feltman.
A la fin de l'entrevue, Il a dit à Joumblatt, toujours selon ce dernier: "N'écoutez pas trop ces "philosophes" du 14 mars. Cette équipe est divisée, déchirée et souvent rêveuse. Je vous conseille donc de poursuivre votre politique réaliste".