Le CCG va "prendre les mesures nécessaires pour protéger sa sécurité et ses intérêts vitaux au Yémen".
Les six monarchies arabes du Golfe ont apporté mercredi leur soutien au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et accusé l’opposition d'Ansaruallah (Houthis) d'avoir mené un "coup de force contre le pouvoir légitime" en prenant d'assaut le palais présidentiel.
"Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) considèrent que ce qui s'est passé mardi au Yémen représente un coup de force contre le pouvoir légitime", indique un communiqué publié à l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères du groupe à Ryad, cité par l'AFP.
Le texte apporte un soutien sans faille du CCG à la "légalité constitutionnelle au Yémen représentée par le président" Hadi, un pro-saoudien.
Il met fin au silence des pays du CCG, l'Arabie saoudite en tête, sur les derniers évènements au Yémen.
Le communiqué souligne que "la sécurité du Yémen fait partie de celle des pays du CCG et que la stabilité du Yémen est sa priorité absolue".
Il affirme que le CCG va "prendre les mesures nécessaires pour protéger sa sécurité et ses intérêts vitaux au Yémen".
Après avoir qualifié de "terroriste" l'action d’Ansaruallah dans la capitale Sanaa, le CCG demande aux Houthis de se retirer du palais présidentiel et du secteur de la résidence du Premier ministre yéménite Khaled Bahah.
Les six monarchies du Golfe avertissent qu'elles ne sauraient accepter les actions consistant à "imposer les faits accomplis par la force" au Yémen.
Elles exhortent les Houthis à "cesser de recourir à la force, à se retirer des positions qu'ils ont conquises et à remettre les armes qu'ils ont prises à l'armée et aux forces de sécurité".
Les monarchies du Golfe invitent enfin les Houthis à "participer au processus politique" et toutes les forces politiques à éviter au Yémen le "risque de basculer dans plus de violences".