29-11-2024 06:31 AM Jerusalem Timing

Hariri:l’acte d’accusation-déjà révélé par le Der Spiegel-un moment historique

Hariri:l’acte d’accusation-déjà révélé par le Der Spiegel-un moment historique

Réactions de Paris, Washington et l’ONU.

Le chef de l'opposition parlementaire au Liban, Saad Hariri, a salué comme un "moment historique" l'acte d'accusation dans l'assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, remis jeudi à Beyrouth.

"Après de nombreuses années de patience, de combat (...) aujourd'hui, nous sommes devant un moment historique pour le Liban aux plans politique, de la justice et de la sécurité", a estimé Hariri dans un communiqué.

Il a également exhorté le nouveau gouvernement du Premier ministre Najib Mikati, à respecter les résolutions internationales.

En réaction, l’ancien directeur général de la Sûreté générale Jamil Sayyed a commenté le message de Saad Hariri.

"De par la forme et le fond de ce message, Saad Hariri veut s’attirer l’affection des Libanais, exactement comme il n’a cessé de le faire au cours des années précédentes lorsqu’il prétendait que la justice avait triomphé, que la vérité avait éclaté au grand jour, lorsqu’il a accusé la Syrie et les quatre généraux à tort grâce au complot des faux témoins, en coordination avec Detlev Mehlis et Gerhard Lehmann", a affirmé jeudi, M.Sayyed, dans un communiqué.

 

Réactions de Paris, Washington et l’ONU

Paris, Washington et l'ONU ont de leur côté exprimé leur inquiétude face à l'éventualité de voir le nouveau gouvernement cesser toute coopération avec le TSL.

Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a réitéré jeudi son "fort soutien" au TSL et ses efforts pour trouver la vérité et envoyer le message que l'impunité ne sera pas tolérée". Il a également invité "tous les Etats à soutenir le processus judiciaire indépendant".


Pour le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, "la confirmation de l'acte d'accusation par le juge provisoire et son envoi au procureur général du Liban est un pas important vers la justice; cela met fin à l'impunité qui régnait au Liban pour les auteurs d'assassinats politiques".

Le Liban a désormais 30 jours pour exécuter les mandats d'arrêt. Si les soi-disant « suspects » ne sont pas arrêtés durant cette période, le TSL rendra public l'acte d'accusation, (déjà révélé depuis 2006 par les médias occidentaux et israéliens, noatmment Der spiegel et Le Figaro), et convoquera les accusés devant le tribunal.

Selon la presse, au moins deux accusés seraient membres du Hezbollah.