23-11-2024 07:17 PM Jerusalem Timing

"La chute du dernier pharaon", selon la presse brésilienne

La presse brésilienne salue samedi "la chute du dernier pharaon" au lendemain de la démission du président Hosni Moubarak, mais se dit "inquiète" sur les chances réelles d’une transition vers la démocratie et sur l’avenir du

  
La presse brésilienne salue samedi "la chute du dernier pharaon" au lendemain de la démission du président Hosni Moubarak, mais se dit "inquiète" sur les chances réelles d'une transition vers la démocratie et sur l'avenir du monde arabe.

   Pour O Globo, "la chute du dernier pharaon" symbolise une "nouvelle ère de révolutions", mais il existe "un risque d'effet domino" dans la région dont les conséquences sont incertaines.
 
  "De Bagdad à la ville de Gaza, les révoltes populaires qui ont renversé les dictateurs de l'Egypte et de la Tunisie ont donné l'espoir à des populations opprimées par des régimes autoritaires dans le monde arabe. Mais elles provoquent aussi la crainte que cet élan révolutionnaire ne déstabilise d'autres acteurs de poids dans la région", écrit le quotidien de Rio.
  
"Maintenant que l'impossible a été réalisé" (le départ de Moubarak), "la transition vers la démocratie sera bien difficile", écrit pour sa part la Folha de Sao Paulo. Le quotidien ajoute que Brasilia voit "avec sympathie" le mouvement qui a conduit à la chute de Moubarak.
  
Le journal Estado de Sao Paulo estime, lui, que les manifestants égyptiens "ont été surpris de la rapidité de la chute de Moubarak" et que le "succès des manifestations en Egypte, le pays arabe le plus peuplé, aura des effets profonds dans la région".