22-11-2024 08:17 PM Jerusalem Timing

Plus de 98% des Marocains ont voté "oui" pour le projet de réforme de la const

Plus de 98% des Marocains ont voté

Il s’agit du premier référendum sous le règne du roi Mohammed VI qui a succédé à son père Hassan II, décédé le 23 juillet 1999

98,49% des Marocains ont voté "oui" pour le projet de réforme de la constitution lors du référendum populaire organisé vendredi 1er juillet, au Maroc.

Le taux de participation a atteint 72,65% dans 94% des bureaux de vote qui sont au nombre de 37.570, selon les derniers résultats partiels et provisoires, annoncés dans la nuit de vendredi à samedi par le ministre marocain de l'Intérieur.

Il s'agit du premier référendum sous le règne du roi Mohammed VI qui a succédé à son père Hassan II, décédé le 23 juillet 1999.

Pour la première fois depuis son accession au trône du Royaume du Maroc en 1999, le souverain chérifien a voté au référendum constitutionnel, au bureau de vote sis au siège du Conseil de la Concurrence à Rabat. Son frère cadet, le prince Moulay Rachid, a aussi participé à la consultation référendaire sur le projet de révision de la constitution.

Le 17 juin dernier, le roi avait annoncé qu'il votera "oui" à la nouvelle constitution. "Je dirai 'oui' parce que Je suis profondément convaincu que ce projet de Constitution nouvelle intègre en son sein toutes les institutions et l'ensemble des principes présidant à la démocratie, au développement et aux mécanismes de bonne gouvernance", a souligné le roi.

Selon les termes de cette nouvelle constitution, le roi reste le commandeur des croyants et le Chef suprême et Chef d'état-major général des forces armées royales. La nouvelle constitution donne également naissance au Conseil de la sécurité nationale.

Les pouvoirs du roi devront connaître une réduction importante au profit du Premier ministre qui devrait s'appeler dorénavant président du gouvernement.

Celui-ci verra ses prérogatives renforcées. Il aurait la possibilité de présider le Conseil des ministres sur instruction royale et de nommer des ministres et des hauts fonctionnaires de l'Etat.