23-11-2024 07:29 PM Jerusalem Timing

Hezbollah : le projet d’un nouveau M-O s’est fracassé contre la Résistance..

Hezbollah : le projet d’un nouveau M-O s’est fracassé contre la Résistance..

Le secrétaire adjoint du Hezbollah fait le point sur diverses questions régionales et locales.

Le secrétaire -adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a affirmé  que " le projet d’un nouveau Moyen-Orient s’est fracassé sur le rocher de la  résistance, et cela est clair aux yeux de tous, sinon nous serions en train de  confronter une situation dangereuse dans l'ensemble de la région via la Syrie".

Au cours d’une réunion avec les actionnaires de la chaine satellitaire Al-Manar et la radio Nour, cheikh Qassem a souligné: " ce qui s’est passé durant ces quatre dernières années n'est pas facile,  au cours de cette confrontation internationale et cruelle où l’enjeu est d’imposer un  nouveau Moyen-Orient. Fort  heureusement, ce projet a échoué et  les acteurs internationaux à leur tête les Etats-Unis sont perplexes, les cartes se sont brouillées,  leurs pions et leurs outils de machination ont soit échoué, soit ne sont plus efficaces.  Le Front alNosra  ou l’Armée syrienne libre (ASL) ou toute autre force se sont entredéchirés voire leur existence s’effrite jour après jour ".

Et de poursuivre : " concernant les  groupes extrémistes, ils ne sont plus des outils opérationnels efficaces, car ils n’obéissent plus à leurs maitres et ils ont franchi les  frontières de leur zone prédéfinie dans le but de  conquérir d’autres régions et d'élargir leurs zones d’influence.. Or, eux aussi ont subi des échecs cuisants.. Quant à leurs fournisseurs régionaux, là encore, ils n’ont cessé de subir de sérieux revers, et ce malgré  tout le soutien militaire, logistique, financier qu’ils ont offert à leurs alliés locaux. Tous leurs efforts ont été vains , grâce à la miséricorde de Dieu , ces efforts se sont évaporés ".

 " Autrement dit, leur projet de destruction de la Syrie, passage obligé pour imposer un  nouveau Moyen-Orient, n’est plus aujourd’hui. Ils sont à la recherche de règlements pour réduire leurs pertes " a expliqué cheikh Qassem.

Concernant l’agression israélienne de  Quneitra, le secrétaire adjoint du Hezbollah a déclaré:"Israël a subi  des déceptions diverses, d’une part à cause du rôle sans cesse influent de la résistance, et d’autre part en raison de son échec à  enterrer la question palestinienne. Sans oublier son projet de briser l’axe de résistance en  détruisant la Syrie, via ses pions takfiristes qui se sont révélés inefficaces et  la possibilité d'un accord international sur le nucléaire iranien international".

"Ces diverses déceptions ont poussé Israël à mettre à exécution son agression contre  le convoi du Hezbollah à Quneitra, dans le but d’imposer une nouvelle équation régionale.  Cette  attaque traduit non seulement son échec de pouvoir compter sur les autres mais tout autant son incapacité à recourir à la force pour s’opposer à la résistance et empêcher sa croissance et son renforcement" a poursuivi cheikh Qassem.

Il  a estimé qu’ «après son agression à Quneitra, Israël a perdu  son équilibre interne surtout que ses calculs se sont avérés incorrects, ce qui prouve qu’Israël a commis une bêtise (..), et je pense que les israéliens ont  commencé à réaliser que l'agression de Quneitra est un échec, voire un fardeau pour  Israël. Loin d’être un pas en avant, c’est  un pas en arrière ».

Enfin, cheikh Qassem  a déclaré qu’ "Israël et les takfiristes forment un seul projet ennemi, dans lequel chacun tient un rôle aux mêmes objectifs : déchirer la région, la fragmenter afin de permettre à Israël de garder sa main mise sur toute  la région en tant que principal acteur. Quoiqu’il en soit, nous sommes convaincus que cet objectif israélien ne se réalisera point, grâce à la présence de la Résistance islamique, celle du Hezbollah et grâce aussi à l'équation: l'armée , le peuple et la résistance, une équation qui a fait ses preuves ".
                             
Et de conclure sur une note pessimiste : "les Etats-Unis sont aujourd’hui tiraillés entre Daesh et les limites de son rôle et entre la Syrie et la nécessité de traiter avec elle , il me semble que nous traversons une phase transitoire qui risque de perdurer plusieurs mois voire des années".