29-11-2024 06:46 AM Jerusalem Timing

Mikati répond au 14 mars: l’opposition est un droit et le sabotage un crime

Mikati répond au 14 mars: l’opposition est un droit et le sabotage un crime

Le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce chez le camp du 14 mars des tentatives de désinformation pour la seule raison qu’il n’est plus au pouvoir.

Le chef du gouvernement libanais Najib Mikati a accusé la coalition des forces du "14 Mars" de vouloir exploiter l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et ses compagnons pour desservir sa colère et sa haine contre le gouvernement, et ce pour des objectifs connus de tous.
 Il a noté que la rencontre de Bristol qui s’est tenue dimanche pour mener campagne contre le gouvernement et son président, est fondée sur des contre-vérités exprimées délibérément et visant à tromper l'opinion publique et à la monter contre le nouveau gouvernement quoiqu’il n’ait  pas encore entamé réellement son travail.


Mikati a critiqué les tentatives d’induire en erreur l’opinion publique en affirmant que le gouvernement se désiste des exigences de la justice à laquelle s’est engagé l'État libanais, « tandis que le paragraphe 14 de la déclaration ministérielle insiste sur la vérité et la justice dans l'assassinat de Hariri, et ce à la base de son respect pour les résolutions internationales et de son engagement pour dévoiler vérité par le biais Tribunal spécial pour le Liban ».


Et Mikati de souligner que toute monde sait très bien « quelle est cette partie qui a travaillé nuit et jour pour parvenir à un compromis au détriment du sang des martyrs et de leur cause, dans le seul objectif de rester accroché au pouvoir».
Il a rappelé qu’il y a suffisamment de données et des documents pour démontrer comment les suggestions imprimées ou parfois manuscrites, était envoyées d'un endroit à l'autre au Liban et à l’extérieur pour obtenir des propositions directes et indirectes », ajoutant que" le summum de la tromperie du camp de 14 Mars réside dans l'affirmation que le gouvernement ignore le sang des martyrs et la dignité de l'État libanais et payés sur la légitimité internationale.
Rappelant que le camp du 14 Mars a refusé les propositions de participation au gouvernement, le Premier ministre considère que «cette équipe pariait que le cabinet ne se formera pas et que le pays restera plongé dans le vide causé par l'échec du gouvernement intérimaire ».


 «L'opposition est un droit légitime, mais le sabotage contre la nation est un crime », a-t-il noté, affirmant que « la responsabilité nationale nous incombe à tous de protéger la paix civile et la stabilité et de récuser tout sabotage ou de prétendre à des héroïsmes illusoires qui ne font que troubler la situation interne».
Selon lui, le fait de demander aux gouvernements arabes et à la Communauté internationale de ne pas coopérer avec ce gouvernement reflète « l’anxiété et la colère  vécues par les participants de la rencontre de Bristol et leur incapacité à faire face à la vérité qu’ils sont sortis du pouvoir d’une façon démocratique par excellence. "


Le Premier ministre a précisé que l’une des manifestations de fourvoiement est de qualifier le gouvernement actuel d’être un gouvernement de putschistes contre les Libanais qui ont vaincu pour la justice et la liberté.
« Les participants de la rencontre de Bristol détiendraient la représentation exclusive de tous les Libanais ou seraient ils les agents exclusifs du sang des martyrs ? », s’est-il interrogé, affirmant que «le gouvernement émane de la volonté de la représentation parlementaire qui reflète un  large public de toutes les couleurs qui composent la société libanaise»
Et de conclure que «son engagement pour la justice, de liberté et de stabilité ne convoite de plaire à personne, et constitue un engagement de fidélité à Rafic Hariri"