L’Iran a exprimé son soutien aux revendications des employés du secteur public britannique qui protestaient contre les dernières réformes du gouvernement Cameron.
L’Iran a demandé au gouvernement britannique de ne pas réprimer violemment le mouvement de contestation populaire qui a éclaté en Grande Bretagne pour protester contre les récentes réformes décidées par le gouvernement David Cameron.
« Les mesures de répression exercées par la police britannique contre les manifestations qui ont éclaté le 30 juin dernier constituent une nouvelle illustration de la violation des droits de l’homme, qui s’illustre par l’hostilité aux revendications du peuple et à son droit à la liberté d’expression », a signifié le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Ramine Mehmane-Parastm selon l'agence de presse iranienne Fars News.
Et de conclure: « Nous demandons au gouvernement britannique de respecter les droits des personnes arrêtées en raison des contestations et d’éviter les mesures de répression qui prive les citoyens de leurs droits ».
Vendredi dernier, des centaines de milliers de fonctionnaires et de professeurs du secteur public ont manifesté un peu partout en Grande Bretagne dans l’un des plus grands mouvements de protestation contre la réforme des retraites du secteur public. Les manifestations ont été escortées par une grève qui a été respectée par 90% des employés du secteur public.
La réforme prévoit d’augmenter l‘âge de départ à la retraite des fonctionnaires à 66 ans d’ici à 2020, au lieu de 60 ans actuellement pour les femmes, et de 65 ans pour les hommes.
Les employés du secteur public, déjà touchés par des mesures d’austérité (gel des salaires, plus de 300.000 suppressions d’emplois) s’opposent vivement à de nouvelles coupes budgétaires.
Les syndicats déplorent que le gouvernement utilise les retraites du service public comme nouvelle forme d’impôts, pour réduire le déficit.
Ecoles, crèches, collèges, universités, des milliers d‘établissements ont fermé leur portes jeudi. Cette grève, avertissent les syndicats, pourrait être la première d’une longue série.