«la guerre d’aujourd’hui est la guerre des sciences et des technologies: elle dépend des potentialités intérieures»
Le commandant de la base de l’artillerie anti-aérienne Khatam-ol-Anbiya, le Général Farzad Esmaïli, Etendue, a affirmé que "sur 3.600 points, au travers du pays, l’artillerie anti-aérienne iranienne dispose, aujourd’hui, d’une parfaite cohésion pour défendre le ciel du pays".
«Les menaces qui pourraient émaner à l’avenir, de l'étranger ou de la région, font que la défense anti-aérienne sait à quel stade elle se tient, aujourd’hui, et ce qu’elle veut atteindre, à l’avenir, a-t-il ajouté».
Pour sa part, le commandant de la force aérospatiale du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (CGRI) le Général Amir-Ali Hajizadeh, a estimé que «la guerre d'aujourd'hui est la guerre des sciences et des technologies: elle dépend des potentialités intérieures», en ajoutant que pour parvenir à l'autosuffisance dans une telle guerre, le milieu universitaire et l'élite du pays doivent jouer un rôle déterminant.
Il a, également, fait allusion au changement de nom de la force aérienne du "CGRI" connu aujourd'hui, sous le nom de «force aérospatiale du corps des Gardiens», pour dire : «Ce changement qui s'est appliqué, grâce à la sagesse du commandant en chef des forces armées iraniennes, a fait que la force aérienne du corps des Gardiens élargisse ses tendances et s'active dans le domaine de l'aérospatial.
Hajizadeh a aussi fait allusion au vol de RQ-170 iranien, qu'il a comparé à cette occasion avec son exemplaire américain.
«Contrairement aux Américains, nous ne dépensons pas 30 millions de dollars pour fabriquer un drone: en nous appuyant sur le savoir-faire et les capacités intérieures, nous avons fait voler les drones qui en termes de fonctionnement sur le terrain, n'ont rien de moins par rapport au drone RQ américain», a-t-il précisé.
Et de poursuivre : «En ce qui concerne la construction et l'utilisation des équipements, le corps des Gardiens n'a jamais œuvré suivant le modèle occidental ; c'est en fonction des besoins, des menaces et des missions reçues, que le corps des Gardiens de la Révolution islamique procède à la conception et à la fabrication de ces équipements».
Sur ce , le RQ iranien a été conçu suivant les missions de la force aérospatiale du CGRI, selon le Général Hajizadeh.
«Même avant de faire atterrir le drone RQ-170 américain, nous disposions de la technologie des avions furtifs», a ajouté le Général Hajizadeh.
Il a affirmé que "le Hezbollah libanais et le corps des Gardiens étaient comme des récipients interconnectés, et du coup, il a fait allusion aux capacités du Hezbollah".
«Les opérations de Chebaa se sont effectuées, en réaction à l'assassinat des combattants de ce mouvement et du Général Allahdadi», a souligné Hajizadeh, pour dire : «Cette opération, qui s'est effectuée, dans les conditions où le régime sioniste était en état d'alerte maximal, a offert l'exemple d'une opération hors pair qui prouve l'autorité et la puissance du Hezbollah dans le domaine opérationnel et du renseignement».
Avec IRIB