26-11-2024 12:34 PM Jerusalem Timing

Rohani:les Occidentaux doivent saisir l’opportunité d’un accord sur le nucléaire

Rohani:les Occidentaux doivent saisir l’opportunité d’un accord sur le nucléaire

Pour Obama, le problème maintenant est de savoir "si l’Iran a la volonté politique et le désir de conclure un accord".

Les Occidentaux doivent "saisir l'opportunité" de conclure un accord sur le dossier nucléaire iranien, a déclaré le président iranien Hassan Rohani, ajoutant que son pays avait déjà "fait les pas nécessaires", selon l'agence officielle Irna.

"L'Iran a fait les pas nécessaires et maintenant c'est autour de l'autre partie de saisir l'opportunité", a déclaré M. Rohani quelques heures après les propos du président américain Barack Obama affirmant que le problème était maintenant de savoir "si l'Iran a la volonté politique et le désir de conclure un accord".

Le président iranien a ajouté que "de bons progrès ont été réalisés dans les négociations même si il y a encore de la distance jusqu'à la conclusion d'un accord final".

Le président Obama a prévenu lundi que Téhéran devait dorénavant se décider car il n'y aurait pas de prolongation des négociations sur son programme nucléaire au-delà du 31 mars, la date butoir pour un accord politique dont les détails techniques seraient ensuite finalisés avant le 1er juillet.

"Je ne vois pas l'utilité d'une nouvelle prolongation s'ils ne sont pas tombés d'accord sur une formulation fondamentale" d'un accord sur le nucléaire, négocié depuis des mois, a déclaré le président Obama lors d'une conférence de presse au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.

"Si ce que (les Iraniens) affirment est vrai, qu'ils n'aspirent pas à se doter de l'arme nucléaire --ce qui selon leur guide suprême serait contraire à leur religion-- (...) un accord devrait être possible", a-t-il poursuivi.

En novembre, l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) se sont entendus pour parvenir d'abord à un accord politique avant le 31 mars et ensuite un accord global avant le 1er juillet.

Mais dimanche, le guide suprême iranien, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur les grands sujets politiques du pays, s'est montré hostile à ce calendrier de négociations en deux étapes.

"L'expérience montre que c'est un moyen pour (les grandes puissances) de pinailler sur tous les détails (...) Tout accord doit se faire en une seule étape et comprendre le cadre général et les détails. Il doit être clair et non sujet à interprétation", a déclaré le numéro un iranien.

Avec AFP