Trois femmes et un nombre indéterminé d’enfants de Ben Laden sont aux mains des autorités pakistanaises depuis le raid du 8 mai dernier.
La commission d'enquête pakistanaise chargée de déterminer comment Ben Laden a pu vivre clandestinement dans le pays avant sa mort a demandé au gouvernement de ne pas rapatrier les membres de sa famille tant qu'elle n'en aura pas donné le feu vert.
Trois femmes, une Yéménite et deux Saoudiennes, et un nombre indéterminé d'enfants de Ben Laden sont aux mains des autorités pakistanaises depuis le raid d'un commando des forces spéciales américaines qui a tué le chef d'Al-Qaïda le 8 mai dernier dans une maison d'Abbottabad, dans le nord du Pakistan.
Islamabad a plusieurs fois indiqué que les femmes et enfants de l'ancien homme le plus recherché du monde seraient rapatriés dans leurs pays. Mais la commission d'enquête nommée par le gouvernement a souhaité dans un communiqué diffusé mardi soir qu'aucun d'eux ne puisse quitter le Pakistan sans son feu vert préalable.
"Il a été demandé au ministère de l'Intérieur et à l'ISI (Inter-Services Intelligence, les services de renseignements, ndlr) de s'assurer que les membres de la famille d'Oussama Ben Laden ne soient pas rapatriés sans l'autorisation de la commission", a indiqué la commission.