"L’économie de résistance est la seule solution aux difficultés économiques".

L’Ayatollah Khamenei en faveur de contrer les sanctions occidentales par des sanctions iraniennes

"L’économie de résistance est la seule solution aux difficultés économiques".

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a appelé les Iraniens à appliquer l’économie de résistance, qui est la seule solution susceptible de contrer les complots économiques des ennemis de l’Iran.

Evoquant les menaces des sanctions américaines et les nouvelles sanctions imposées par l’UE à l’encontre de l’Iran, le Guide suprême de la Révolution islamique a assuré que le peuple iranien a toujours fait preuve d’une ferme volonté pour déjouer les complots de l’ennemi.

« Le front de l'Arrogance (l’Occident) a exploité au maximum les sanctions contre le peuple iranien. Leur objectif est de l'humilier et d'entraver son développement. Même si leurs exigences à propos du nucléaire seront acceptées, les Occidentaux n'annuleront pas les sanctions », a dit l’Ayatollah Khamenei devant les habitants de la province occidentale d’Azarbaidjan.

S'il s'agit de sanctionner le peuple iranien, ce dernier est capable d’adopter la même démarche à son encontre et il le fera. Sayed Khamenei faisait allusion aux ressources gazières de l’Iran dont dépend l’Occident.

« Jouissant des riches ressources naturelles et d’une situation géographique stratégique, l’Iran joue un rôle crucial dans les équations économiques mondiales, tandis que les responsables iraniens, avec leur programmation cohérente, et le peuple, par son rôle direct, ont déjoué les complots économiques des ennemis », a-t-il expliqué.

« La principale voie pour faire face à la guerre économique déclenchée par l’Ordre hégémonique contre l’Iran est d’opter pour des politiques inspirées de l’économie de résistance », a réitéré l’Ayatollah Khamenei.

Dans l’optique du Guide suprême, l’économie de résistance signifie que les fondements de l’économie du pays doivent être organisés de manière à ce que les secousses mondiales  ne puissent l’ébranler.

« Dans l’économie de Résistance, si le pilier de l’économie est défini sur la base des immenses capacités du peuple et de la production  interne, ni les sanctions, ni la baisse du prix du pétrole  ne seront en mesure d’ébranler les piliers de l’économie iranienne », a précisé Le numéro un iranien.

Et de poursuivre : « La fin de la vente du brut, l’utilisation des produits provenant de la valeur ajoutée du pétrole, l’indépendance du budget du pays vis-à-vis des  recettes pétrolières et l’utilisation des impôts et des titres des valeurs sont les méthodes principales pour la réalisation de  l’économie de résistance.

L’une des méthodes, pour couper la dépendance du budget  vis-à-vis des recettes pétrolières, est de s’appuyer sur les recettes  fiscales provenant de l’impôt sur la production et le commerce.

En vérité, le peuple iranien est efficace et influent sur la scène économique, tout comme il l’a été sur  les différentes scènes  politiques de la Révolution islamique, désespérant  ainsi les ennemis de porter des coups à la République Islamique d’Iran ». 

Avec Irib